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Ouverture de l’ANSEJ et CNAC aux jeunes algériens de la Diaspora : Seulement 109 demandes enregistrées depuis janvier 2018

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Seulement 109 demandes ont été déposées en ligne par les jeunes de la communauté algérienne de l’étranger, au niveau des dispositifs de création d’entreprises. 60 demandes pour l’Ansej, 49 pour la CNAC. Des chiffres qui montrent le peu d’engouement de cette catégorie de jeunes à venir investir en Algérie.

La Directrice Générale de l’ANSEJ, Mme Samira Djaider, et le Directeur Général de la CNAC,  Mohamed Hamoudi, sont revenus ce dimanche 13 mai 2018 à Alger, lors du forum du journal EL Moudjahid, sur les jeunes algériens établis à l’étranger désireux de créer leurs propres entreprises en Algérie, dans le cadre des deux dispositifs ANSEJ et CNAC. Initiative lancée depuis le début de l’année en cours.

Pour rappel, après l’appel du premier ministre Ahmed Ouyahia, en décembre 2017, lors de sa visite à Paris, dans le cadre du comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN). Plusieurs ministres se sont rendus en France pour rencontrer la diaspora algérienne, dont le Ministre du Travail Mourad Zemali, le ministre de l’habitat Abdelwahid Temmar, en vue de les inciter à venir investir en Algérie et participer au développement économique du pays.

Cependant, d’après les chiffres sur les demandes enregistrées au niveau des deux dispositifs ANSEJ et CNAC, on constate qu’il y a peu d’engouement de la part des jeunes de la diaspora pour investir en Algérie. Et ce, malgré l’offensive de charme lancée par les autorités, à leur égard, en leur expliquant tout ce qui est à savoir sur la création d’entreprises en Algérie, les secteurs dans lesquels investir, un portail électronique a même été mis à leur disposition pour leur faciliter l’inscription aux deux dispositifs (ANSEJ et CNAC), en vue de créer une entreprise, et aussi, la possibilité d’acquérir un logement dans le cadre de la formule LPP (logement promotionnel public).

En effet, selon les deux responsables, depuis le lancement de l’initiative, 60 demandes ont été enregistrées au niveau de l’ANSEJ dont la majorité issues de jeunes résidant en France, et 49 demandes enregistrées au niveau de la CNAC, issues de 17 pays dont la plupart sont de France également. Ce qui fait que, seulement, 109 demandes ont été enregistrées depuis janvier 2018.

Les deux responsables ont tenu a affirmé que les conditions d’éligibilité et les avantages sont les mêmes, que ce soit pour les jeunes résidant en Algérie où ceux établis à l’étranger. Parmi, ces conditions, être âgé entre 19 et 40 ans pour l’ANSEJ, et entre 30 et 50 ans pour la CNAC. Concernant le montant du crédit, pour le premier niveau qui est de 1DA à 5 millions de DA, l’apport du jeune est de 1%, le prêt sans intérêt de l’ANSEJ est 29% et le crédit bancaire bonifié à 100% est de 70%. Pour ce qui est du deuxième niveau qui est de 5 millions à 10 millions DA, l’apport du jeune est de 2%, l’ANSEJ 28% et la banque 70% un prêt bonifié à 100%.

La seule différence, c’est que l’apport des jeunes de la diaspora devra être payé en devise. Et aussi, pour le dépôt du dossier et la présentation de son projet devant le comité de sélection, de validation et de financement des projets le jeune doit être présent, en fixant un rendez-vous selon sa disponibilité, et la suite du processus se fera à distance, entre le jeune et son accompagnateur de l’ANSEJ.

En outre, les secteurs d’investissements dans lesquels doivent investir ces jeunes de la diaspora, sont orientés par rapport aux besoins de la localité où ils vont créer leurs entreprises. Parmi ces secteurs, l’agriculture, le tourisme, l’industrie, les TIC et l’environnement, considérés comme des secteurs porteurs et prioritaires.

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