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Automobile : Yousfi insiste sur la transparence en matière de prix

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Alors que le marché des voitures est complètement impacté par la campagne de boycott des véhicules «Made in bladi», lancé il y a plusieurs semaines, faisant que les prix des voitures ont connu une baisse drastique. Le Ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a affirmé ce mardi à Boumerdes, il faut une transparence totale en matière des prix des véhicules.

«Je l’ai dit et je le redis, il faut qu’il y est une transparence totale en ce qui concerne les prix, et nous sommes toujours dans notre politique de développement de l’industrie automobile», a-t-il déclaré en marge d’une réunion portant sur l’évaluation et l’orientation des PME, organisée par le Direction Générale des PME, à Boumerdes.

Sonnant comme un appui à la campagne de boycott des véhicules montés localement «laisse-là rouiller», dont les prix jugés trop chers, ont suscité l’indignation des citoyens. La déclaration de Youcef Yousfi intervient, au moment où les prix des voitures sur les marchés du neuf et d’occasion connaissent une stagnation, en raison du boycott des citoyens.

Selon les déclarations des revendeurs des voitures d’occasion relayées dans la presse. Ceux-ci ont affirmé que «le marché connait une stagnation, sous l’effet de la campagne de boycott, qui a fait baisser les prix de 300 000 à 400 000 DA».

De leur côté, les concessionnaires automobiles, à leur tête Youcef Nebbache, le Président de l’Association des concessionnaires automobiles, a plaidé pour l’autorisation d’importer les véhicules de moins de trois ans, afin de rééquilibrer le marché. Il a affirmé que «la campagne de boycott menée depuis plusieurs semaines à complètement paralysé le marché, et les citoyens maintiennent leur boycott».

«Les fabricants ont des crédits à rembourser aux banques, et ils sont obligé à payer dans les délais. Et s’ils ne remboursent pas dans le temps imparti, ils seront obligés de vendre leur produit à bas prix», a-t-il analysé au journal EL Bilad, en estimant que «la baisse des prix, dépend de la pression qu’on fait subir sur les opérateurs et le maintien du boycott».

Pour sa part, dans une déclaration à la même source, le Président de l’Association nationale des commerçants et des artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, tout en estimant que «la campagne de boycott est légale», il a signalé que «si la campagne de boycott se prolonge, les fabricants seront obligés de réduire leur production, ce qui créera une autre crise, et les prix doubleront de nouveau».

Dans ce sens, Boulenouar a appelé le Gouvernement à intervenir pour mettre fin à cette l’anarchie qui ne profite pas au produit local.

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