Accueilla deuxCoopération économique : une délégation iranienne au port d’Alger

Coopération économique : une délégation iranienne au port d’Alger

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Une délégation iranienne du port de Khomeini était en visite dernièrement à l’Entreprise Portuaire d’Alger (EPAL). Elle était conduite par le Directeur Général de la plateforme portuaire et un représentant du ministère iranien des routes.

La délégation a été accueilli par le Directeur Général de l’EPAL, Mohamed Larbi, assisté des cadres de l’entreprise. Présentation d’un film documentaire sur les grandes lignes de l’activité portuaire, visites guidées à la zone intégrée et au partenaire DP World ont constitué les principaux axes de cette visite, selon l’EPAL.

Notons que le développement des relations algéro-iraniennes s’est intensifié ces dernières années et pour preuve l’Iran vient de manifester ses intentions d’importer du phosphate algérien.

L’Algérie est pleinement disposée à établir un partenariat effectif dans les domaines où les deux pays recèlent des atouts d’excellence à l’instar de l’industrie mécanique, le textile, les matériaux de construction, l’industrie électronique et la sidérurgie. L´Algérie et l´Iran ont de grandes ressources gazières,  et une interaction bilatérale s’avère nécessaire pour approfondir la coopération dans ce domaine. S´agissant de la pétrochimie, l´Iran produit 3 millions de tonnes annuellement. Le secteur agricole iranien enregistre une croissance annuelle de 7%. Les exportations dans ce secteur s´élèvent à 2 milliards de dollars. La production du ciment est de 42 millions de tonnes alors que celle de l´acier est estimée à 13 millions de tonnes par an.

Les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Iran ne dépassent pas les 10 millions de dollars, tandis que les projets d’investissements et de partenariat demeurent minimes avec une faible présence des sociétés iraniennes en Algérie. De nouvelles perspectives de coopération s’ouvrent pourtant aux deux pays qui veulent hisser leurs relations économiques au niveau d’excellence des relations politiques bilatérales.

La partie algérienne vise, à cet effet, à attirer des investissements productifs avec un réel transfert de technologie par l’Iran qui a réalisé des avancées importantes dans ce domaine. La mécanique, la pétrochimie, l’électronique, l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire et l’agriculture, le bâtiment et les travaux publics ainsi que les énergies électriques et renouvelables figurent parmi les principaux secteurs dans lesquels les deux parties envisagent de mettre sur pied des projets de partenariat.

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