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Suspension des licences d’importation : « changement du cap » dans le commerce extérieur

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Le ministère du commerce semble marquer un tournant dans sa politique de commerce extérieur. Apres la suspension des licences d’importations, le ministère a suspendu «temporairement» l’importation de 851 produits qui font partie de 45 familles de produits.

Saïd Djellab, directeur du commerce extérieur au niveau  ministère du commerce a été ce matin l’invité de la radio nationale afin de donner plus de justification concernant ces décisions qu’il a qualifié de changement de cap au niveau de la stratégie de sa tutelle.

Sans pour autant mettre en avant l’inefficacité de système des licences d’importations, Djellab s’est limité à dire que ces licences « ne donnent plus l’effet de réduction des importations », en  « provoquant des limites sur le plan financier» le second argument avancé par l’invité de la radio est le lancement sur place de projet de substitution des produits qui ont été soumis à la mesure des  licences, il cite le cas de montages de véhicules, ou plusieurs investissements sont lancés, ainsi que l’autosuffisance dans la production du ciment et de même prochainement pour le rond à béton.

Cependant, la nouvelle stratégie, vise à mettre n place des nouveaux instruments qui toucheront les produits soumis à licence, ont les soumettant a une augmentation des  taxes des Douanes afin de protéger la production locale.

Toutefois, il rappelé que cette mesure avait permis de réduire substantiellement le niveau des importations. A ce propos, il a signalé que les importations ont baissé de 58 milliards de dollars, en 2014, à 51 milliards, en 2015, puis à 46 milliards en 2016, et à 42 milliards durant les onze mois de 2017.

Revenant sur la décision de suspension provisoire d’importation de 851  produits, Djellab a expliqué que cette décision vise en premier lieu à sauvegarder notre commerce extérieur et diminuer le déficit de la balance de paiement. Afin de protéger les produits qui ont une valeur ajoutée locale et ceux qui peuvent faire la substitution des importations.

S’agissant des produits touchés par cette mesure, l’invité de la radio a cité le cas produits agroalimentaires, des tracteurs et moissonneuses-batteuses, des articles de céramique, des équipements de robinetterie et des produits plastiques.

Par ailleurs, le ministère a sélections une liste qui comprend en outre, les fruits frais, à l’exception de la banane, les légumes frais, à l’exception de l’ail, les fruits secs, les viandes, à l’exception de certaines catégories notamment les viandes bovines, les dérivés du maïs, les préparations de viandes, les thons, les chewing-gums, bonbons et chocolats, les viennoiseries, les pâtes alimentaires, les dérivés de céréales, les conserves de légumes, les tomates préparées ou conservées, les confitures, les gelées, les fruits conservés, les préparations alimentaires, les préparations pour soupes et potages, les eaux minérales, les papiers, les préparations pour nettoyage, les caisses et caissettes, le papier hygiénique, le tapis, le marbre et le granite, les glaces et verres, les files de câbles, les meubles, les lustres, les produits hygiéniques (à l’exception de certaines catégories), le ciment, les articles électroménagers et les téléphones mobiles

Le directeur du commerce extérieur a expliqué qu’en 2018, tous les opérateurs qui se sentiront menacés par les importations peuvent prévenir le ministère qui étudiera leur doléance et peut même prendre des mesures pour protéger leur production.

Par ailleurs, Djelab a nié le lien de cette décision avec la demande de patronat notamment le FCE, mais c’est un changement de cap de gouvernement qui se base dorénavant sur d’autres instruments, (droits de douanes, subventions, et autres).

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