AccueilActualitéNationalSalon MICA 2017 : Plus de 70 exposants et prés de 2500...

Salon MICA 2017 : Plus de 70 exposants et prés de 2500 visiteurs sont attendus

- Advertisement -

Le 2è Salon international des produits et services pour les Mines et Carrières (MICA) a débuté ce mardi à la SAFEX. Cette manifestation, organisée par Symbiose-Communication-Environnement constitue le point de rencontres de tous les acteurs du secteur minier. Plus de 70 exposants et prés de 2500 visiteurs sont attendus.

« Ce Salon a pour vocation d’être un événement incontournable pour les professionnels du secteur sera de ce fait une occasion pour l’échange d’expériences et de partenariats »,  a précisé l’organisateur dans un communiqué.

« Les pouvoirs publics ont lancé de grands projets de développement dans le secteur minier : phosphates, minéral de fer, des métaux de base, de l’or et d’autres minéraux à travers la valorisation des projets existants, comme le gisement de fer de Gara Djbilet et celui du zinc à Bejaia, ainsi que la création de nouvelles installations », poursuivant  « autant de projets qui viendront assurément doubler le chiffre d’affaires des mines pour atteindre 40 milliards de DA mais aussi à réduire la facture d’importation, dans les secteurs où le pays  dispose d’un réel potentiel », selon la même source.

Ce salon propose aussi un programme technique de conférences animé par des experts. En effet, une présentation animée par M. Djoudi Merabet, professeur à l’Ecole des Mines, et palcée sous le thème « synergie entre l’exploitation minière, le développement et ‘environnement ».

Pour M. Merabet, il faut distinguer entre « la ressource naturelle qui est l’état du minéral et l’exploitation minière qui consister à extraire, traiter et raffiner la substance minérale pour avoir un produits fini ou semi-fini ».

Il a également précisé que « le secteur évolue dans un contexte de mondialisation qui impose une concurrence rude, la numérisation qui permet d’amplifier les échanges et de savoir, ainsi que la globalisation qui impose une interaction avec la société civile ».

Il a rappelé que « l’optimisme créé par la transformation de la ressource en facteur de développement durable aboutit à la déception à cause du large fossé entre les normes environnementales et leur application », ajoutant « nous délivrons chaque jour des permis d’exploitation, mais il faudrait délivrer aussi un permis social ».

Merabet a indiqué que « le coût et les délais de traitement d’un sol pollué est estimé entre 15-50 euros/tonne avec un délai de 4 à 18 mois ».

Mme Guidoum Mounia, chargé de communication de l’Entreprise Nationale des Produits miniers non ferreux, ENOF, a précisé que « l’exploitation des mines revient plus chère, parce qu’elle demande plus d’investissement et plus de traitement industriel, alors que l’exploitation d’une carrière exige juste l’extraction de la roche », indiquant « les études et les analyses chimiques qui se font dans les laboratoires en fonction de la demande du client, ont un coût très élevé ».

 

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine