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Plan d’action du gouvernement: les sénateurs insistent sur la moralisation de l’espace économique

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Les membres du Conseil de la Nation ont insisté mercredi lors du débat du Plan d’action du gouvernement sur la moralisation de l’espace économique pour assurer le succès des démarches visant à diversifier l’économie nationale et mettre fin à sa dépendance aux hydrocarbures.

Le membre Louiza Chachoua (tiers présidentiel) a estimé, dans ce sens, que le Plan d’action du Gouvernement comprenait « un saut économique réel » ce qui fait de sa concrétisation une nécessité impérieuse, en passant par la consolidation de la transparence et la moralisation de l’espace économique, rapporte l’Aps.

Elle a en outre ajouté que le Plan d’action du Gouvernement devait tenir compte de la nécessité de promouvoir le concept du travail et d’améliorer le climat des affaires à même de réformer le système bancaire et résoudre le problème foncier tout en préservant les acquis sociaux.

De son côté, le membre Ibrahim Meziani (FFS) a indiqué que le système économique souffrait d’un « problème d’éthique » ayant de nombreuses manifestations dont le marché parallèle et les lobbies de l’import.

Mohamed Tayeb Laskri du Tiers présidentiel estime pour sa part que la crise actuelle nécessitait la construction d’une économie « créative, active et génératrice d’emplois » par « la lutte contre la corruption, l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent ».

Pour sa part, le membre Fateh Talbi (RND) considère que la concrétisation des principes de « la bonne gouvernance » n’est réalisable qu’à travers une ressource humaine sérieuse, intègre et moralisée.

Quant à Abdelkarim Korichi (tiers présidentiel), il a appelé à sanctionner les responsables des retards dans les projets de développement dont la réalisation était prévue dans les années précédentes durant lesquelles des recettes élevées ont été enregistrées, à l’effet de la hausse des cours de pétrole. Le même membre a exhorté à améliorer les voies du recouvrement fiscal et à donner  « une marge de liberté » plus large aux banques pour leur permettre de contenir la grande masse monétaire se trouvant hors champs bancaire.

Le membre Mohamed Bettache (FFS) a affirmé que la résolution de « la crise actuelle du pays » devait passer par la moralisation de la vie quotidienne en éliminant le transfert illicite des capitaux, le marché parallèle, la bureaucratie et la corruption qui est devenue « un sport national ».

Abdelkader Bensalem du tiers présidentiel a proposé la récupération des terres agricoles squattées par des personnes qui n’ont aucune relation avec ce domaine d’activité, d’autant qu’ils ne possèdent aucun matériel et qu’ils les louent à de vrais agriculteurs. De son côté, Abdelkader Maazouz du tiers présidentiel s’est interrogé sur la contribution des projets de montage de véhicules pour la réduction de la facture des importations, tandis que le membre Mohamed Saidi Saadani en appelle à la révision du système d’exonération des taxes douanières pour le montage industriel.

Quant au membre Nacer Ben Nabri, celui-ci a mis l’accent sur l’impératif de revoir le système fiscal en proposant à titre d’exemple le paiement de la taxe au niveau de la commune où se trouve l’usine de l’entreprise au lieu de son siège social. Les débats se sont déroulés en présence du Premier ministre Abdelmadjid Tebboune et des membres du gouvernement

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