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Au premier trimestre 2017 et comparativement au précédent, les commerçants grossistes et détaillants parlent d’une baisse de leur activité avec une hausse des prix de vente. C’est ce qui ressort des résultats de l’enquête sur la situation et les perspectives dans le commerce au quatrième trimestre 2016, initiée par l’ONS.
Selon les commerçants enquêtés, l’activité commerciale continue dans la baisse au cours de ce quatrième trimestre 2016. La baisse est plus prononcée selon l’opinion les détaillants, notamment ceux des matières premières et demi produits et des textiles.
« La lenteur des délais d’approvisionnement et l’éloignement de leurs sources, les formalités d’acquisition des marchandises trop lentes et l’indisponibilité des produits restent les principales contraintes qui pèsent sur l’activité selon l’opinion des enquêtés. Plus de 47% des grossistes et plus de 86% des détaillants enquêtés déclarent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, les plus touchés sont ceux des machines et du matériel d’équipement, de la Droguerie, Quincaillerie, Appareil Electroménager et Parfumerie (D.Q.A.E.M.P), des textiles et de l’agro-alimentaire », indique-t-on.
Aussi, près de 80% des grossistes et plus de 12% des détaillants enquêtés se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, essentiellement ceux de l’agro-alimentaire, des matières premières et demi produits. Par ailleurs, plus de 10% des grossistes et près de 55% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur public et privé à la fois, notamment ceux des combustibles et des lubrifiants ainsi que ceux de la Droguerie, Quincaillerie, Appareil Electroménager et Parfumerie (D.Q.A.E.M.P).
Par ailleurs, et concernant les prix d’acquisition des produits, ils sont jugés plus élevés selon près de 61% des grossistes et plus de 7% des détaillants enquêtés. Cette tendance est soutenue par les commerçants des combustibles et des lubrifiants, des machines et matériel d’équipement et ceux de la matière première et demi produits. En revanche, le reste des commerçants les juge plus stables.
L’enquête révèle également que presque l’ensemble des grossistes et près de 91% des détaillants enquêtés achètent leurs marchandises en première main. Par ailleurs, plus de 9% des détaillants enquêtés, notamment ceux des textiles les achètent en deuxième ou en troisième main. Quant au taux de satisfaction des commandes en produits est jugé supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés selon l’opinion de près de 53% des grossistes et de près de 37% des détaillants enquêtés, notamment ceux de des combustibles et lubrifiants et ceux des matières premières et demi produits.
L’ONS relève dans son enquête que la plupart des commerçants grossistes et détaillants enquêtés est satisfaite de la qualité et du conditionnement du produit.
Selon l’opinion des commerçants (grossistes et détaillants) enquêtés, la demande en produits poursuit sa tendance à la baisse au cours de ce quatrième trimestre 2016. La baisse est plus prononcée selon les détaillants, notamment ceux des combustibles et lubrifiants, des machines et matériel d’équipement et des (D.Q.A.E.M.P).
« Les prix de vente sont jugés plus élevés par rapport au trimestre précédent selon l’opinion de près de 54% des grossistes et de près de 9% des détaillants, notamment pour les combustibles et les lubrifiants, les machines et matériel d’équipement et les textiles. Le reste des commerçants les juge plus stables », indique l’enquête en poursuivant que « Près de 73% des grossistes enquêtés et près de 93% des détaillants disposent de leurs propres moyens de transport. Toutefois, plus de 35% des grossistes déclarent avoir rencontré des difficultés de transport durant ce trimestre, notamment ceux des machines et matériel d’équipement et à un degré moindre ceux de l’agroalimentaire ».
En outre il est relevé que l’état de la trésorerie est jugé moyen selon plus de 89% de commerçants grossistes et près de 40% des détaillants, particulièrement ceux des matières premières et demi produits et ceux des machines et des matériaux d’équipement. Par ailleurs, il est jugé bon selon plus de 51% des seconds dont ceux de l’agroalimentaire. Près de 64% des grossistes et près de 13% des détaillants ont recouru à des crédits bancaires, notamment ceux de la (D.Q.A.E.M.P) et des matières premières et demi produits. Presque l’ensemble des grossistes et près de 74% des détaillants concernés n’ont pas eu des difficultés à les contracter.
Synthèse Imène A.
