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Mobilis, CPA et Cosider rechignent à entrer en Bourse

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« Les sociétés qui choisissent d’entrer en bourse,  jouiront d’une réelle notoriété, et crédibilité au sein des marchés, elles bénéficient de plusieurs avantages, mais peuvent courir également des risques » a indiqué M.Benmouhoub Directeur général de la Bourse d’Alger, en ouverture de la conférence sur l’intelligence économique, tenue au forum de l’industrie algérienne, qui à débuté ce lundi 27 mars et qui s’étendra jusqu’au 29 du mois.

Il  a expliqué, que « les sociétés émettrices, bénéficieront d’une réduction  sur le bénéfice,  elles augmenteront leur capacité d’endettement et réduiront les crédits toxiques, et ce en plus d’une  plus value sur les concessions. Il s’agit de la mobilité du capital, qui est destiné aux chefs d’entreprises souhaitant se retirer sans occasionner de préjudice à l’entreprise. Dans ce cas, ils ouvrent leur capital et entre bourse, et réalisent une plus value sur concession exonérée d’impôts,  impossible à réaliser en dehors de la bourse » souligne le DG de la bourse d’Alger

Précisant sur le même principe que «  la mobilité du capital confère le droit aux chefs d’entreprise de fidéliser leurs personnels, en leurs offrant des « stock options », ou des actions , de façon à leur  donner ce sentiment d’appartenance et de possession, autrement dit, faire d’eux des actionnaires et non de simples salariés » .

En outre, parmi les risques inhérents à l’ entrée en bourse, M.Benmouhoub, retient »l’effet d’éviction des PME, la pression accrue sur le secteur bancaire, et le risque de faillite pour les entreprises peu structurées, «  la baisse drastique des liquidités bancaires entraînerait un renchérissement des  taux de crédits, donc une obligation pour les banques de se refinancer auprès de la banque centrale, et par conséquent, ces dernières répercuteront ces augmentations sur le prix des produits bancaires. C’est précisément ce qui rend les grandes entreprises sceptiques, telles que Mobilis, CPA, Cosider, pour ne citer que celles là, qui depuis 2013, l’année où elles ont reçu leur autorisation, n’arrivent pas encore à se décider » a conclu M.Benmouhoub 

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