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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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La nouvelle approche de Sonatrach

Dans une déclaration à la presse en marge des festivités du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) célébré par Sonatrach à Hassi Messaoud, le P-dg de Sonatrach Amine Mazouzi est formel : «Il y a plus de fluidité dans le processus de prise de décision».
Plus discret que ses prédécesseurs, selon le Soir d’Algérie, peut-être le plus discret depuis que Sonatrach existe, presque inaudible sur la scène publique, Amine Mazouzi, tient strictement à sa feuille de route : «Améliorer le taux de récupération des gisements et développer la pétrochimie».
Une démarche qui, en tout cas, lui réussit bien et lui porte chance même. Les réserves se renouvellent à mesure que la production augmente.
La compagnie, rappelle le Soir, qui explore presque seule après l’échec du 4e appel d’offres pour la valorisation des ressources en hydrocarbures, a cumulé 33 découvertes en 2016 et les réserves de pétrole à Hassi Messaoud sont aujourd’hui à leur niveau d’il y a 40 ans.
Comparativement à 2015, la production de pétrole a augmenté de 8% et celle du gaz de 24%, portant la production pétro-gazière à 205 millions de TEP (tonne équivalent pétrole). «Nous avons adopté de nouvelles méthodes de production et de nouveaux procédés chimiques qui donnent d’excellents résultats.
Le taux de récupération s’est ainsi beaucoup amélioré», a expliqué Amine Mazouz. «C’est un technicien émérite et il lui est plus simple, maintenant qu’il est au centre de décision, d’opter pour des procédés de production que le management de la compagnie hésitait à utiliser auparavant», a noté un cadre de la compagnie.

Abdeselam Bouchouareb : Le foncier industriel n’est plus une entrave à l’investissement

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesslam Bouchouareb, a affirmé, hier à Ghardaïa, que le foncier industriel «n’est plus une entrave» à l’investissement en Algérie. S’exprimant en marge d’une visite de travail dans la région, le ministre a indiqué qu’une superficie globale de plus de 8.000 ha a été mobilisée, avec  l’appui des walis, pour l’investissement productif porteur de richesse à travers l’ensemble du territoire national, écrit El Moudjahid ce matin. «Des facilitations d’envergure qui ambitionnent d’assurer un environnement  économique favorable à l’investissement productif et de garantir une croissance saine et pérenne dans le secteur industriel ont été mises en place», a ajouté  M. Bouchouareb. «Ces facilitations et autres mesures de soutien, mises en place par les pouvoirs publics, visent, en premier lieu, à créer les conditions d’une croissance économique durable, où l’investissement privé joue un rôle de locomotive», a-t-il précisé. «Ces mesures incitatives et d’accompagnement vont contribuer ainsi à la concrétisation des investissements productifs créateurs de richesses et d’emplois, et à élever notre pays parmi les pays émergents à l’horizon 2019», a estimé le ministre qui selon le journal s’est félicité de la reprise de l’investissement dans la wilaya de Ghardaïa, une région «industrieuse» qui ambitionne de devenir,  a-t-il estimé, une plate-forme logistique industrielle et une porte pour les  pays voisins subsahariens.

Industrie automobile et Kits destinés au montage : Le droit de licence d’invention «gratuit» et le fret «payé en dinars»

L’Algérie ne paiera plus le droit de licence ni le fret liés à l’importation de kits pour l’assemblage automobile ; du moins pas en devises fortes, écrit Reporters ce matin. L’annonce en a été faite, hier depuis Ghardaïa, par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, en marge de la visite de l’usine Soneras, qui fabrique des kits d’échappement pour véhicules dans la zone industrielle de Bounoura.
Sur la partie fret, explique le quotidien : « Nous avons décidé de recourir aux services d’une entreprise nationale pour le transport maritime des équipements et des kits d’assemblage », révélant que le constructeur Renault est le premier à utiliser le fret d’une compagnie nationale pour ses éléments d’assemblage. Dans le chapitre lié au droit de licence, a poursuivi M. Bouchouareb, il est de 350 euros par unité, auxquels il faut ajouter le coût de transport, entre 700 et 750 euros par unité de véhicule à monter, soit un total de plus de 1 000 euros par unité.

Airbus table sur une demande d’un millier d’avions neufs en Afrique d’ici 2035

À Kigali, l’avionneur européen a présenté ses prévisions de croissance de la demande d’avions neufs en Afrique pour les vingt prochaines années. Compte tenu de l’augmentation du trafic intra-africain, la demande devrait surtout se porter sur des appareils moyen-courriers, écrit Jeune Afrique qui précise que c’est un chiffre qu’Airbus a bien en tête. Le nombre de passagers africains dans les airs devrait augmenter de deux-tiers d’ici 2035 à 303 millions de passagers annuels, d’après la IATA (International Air Transport Association). Le nombre d’avions doublera dans le même temps.
Et pour répondre à cette croissance, poursuit le magazine panafricain, le constructeur européen estime que près d’un millier d’avions neufs seront nécessaires pour soutenir l’importante croissance du secteur aérien en particulier sur des marchés appelés à devenir porteurs comme le Mali, le Togo, le Rwanda, l’Ouganda, la Zambie et la Sierra Leone.
Selon Jeune Afrique, 228 Airbus composent actuellement les flottes de 32 compagnies africaines, dont 140 A320. L’entreprise livrera cette année deux A330 à South African Airways. Elle est, d’après Bloomberg, en pourparlers avec Ethiopian Airlines pour la fourniture d’A 350 et discute également avec Kenya Airways.
Aujourd’hui, Airbus revendique la position de leader du marché africain avec une part de marché de 65 % sur les avions de plus de 100 sièges, devant Boeing. De passage à Abidjan en juin dernier, Hadi Akoum, déclarait qu’Airbus réalisait un milliard de dollars de chiffre d’affaires sur le continent. Ce qui ne représente encore que 1% de ses résultats globaux (101,3 milliards de dollars).

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