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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Le projet de loi de règlement budgétaire devant les députés

Le ministre des Finances Hadji Baba Ammi a présenté, hier lors de la dernière plénière de l’actuelle composante de l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi de règlement budgétaire de 2014. Le texte renseigne surtout sur la défaillance des outils de prévision de l’Etat, écrit ce matin le Soir d’Algérie.

En effet, ni le taux de croissance, ni celui de l’inflation, ni les recettes et les dépenses projetés dans le budget de 2014 ne se sont réalisés au bout de cet exercice qui a vu l’Etat faire face à des dépenses imprévues de 169,5 milliards de dinars, soit 2,15 milliards de dollars ou 6% des dépenses globales.

Ces dépenses, croit savoir le Soir, étaient liées à l’élection présidentielle de 2014, la participation de l’équipe nationale de football au Mondial du Brésil, différents dons octroyés à des pays amis (50 millions de dollars pour Ghaza, 2 millions de dollars pour la Mauritanie) etc. Des dépenses supplémentaires faramineuses qui selon le journal, n’ont eu aucune influence sur le taux de croissance qui a désespérément stagné en dessous de 4% (3,8%) alors que la loi de finances pour 2014 tablait sur 4,5%. Le taux d’inflation qui a stagné à 2,92% au lieu des 3,5% prévus.

En tout cas, si la loi de finances pour 2014 a prévu des dépenses de 7 656,16 milliards de DA (près de 97 milliards de dollars) et des recettes de 4 218,18 milliards de DA (53 milliards de dollars), ce projet de loi de règlement budgétaire indique que les dépenses budgétaires effectivement réalisées au titre de cet exercice étaient de 7145,3 milliards de DA (90,5 milliards de dollars) et que les recettes effectivement recouvrées de 3 924 (près de 50 milliards de dollars).

Les dépenses effectivement réalisées, faut-il le souligner, incluent les 169,5 milliards de DA de dépenses imprévues.

La dette fiscale en nette augmentation

La dette fiscale s’élève à environ 2500 mds de DA et les restes à recouvrer au titre des amendes judiciaires de plus de 7000 MDS de dinars, 21,5 mds de DA ont été constatés par les services de la DGI au 1er semestre 2016, écrit l’Expression ce matin.

Ainsi, les opérations de contrôle fiscal effectuées durant le premier semestre 2016 par la direction générale des impôts (DGI) ont porté sur 17.685 affaires et transactions avec un montant de 21,5 milliards de DA de droits et pénalités, a indiqué un responsable de la DGI.

Le journal rappelle qu’en 2015, le contrôle fiscal, tous types confondus, avait porté sur 56.557 affaires avec un montant de pénalités de 81,73 mds de DA (contre un montant de 162 mds de DA en 2014, de 71,32 mds de DA en 2013 et de 61 mds de DA en 2012).

Les opérations de contrôle de la DGI, assurées actuellement par près de 900 vérificateurs à travers le territoire national, portent sur trois types de vérifications: le contrôle sur pièces (CSP), le contrôle fiscal externe (CFE) et le contrôle des évaluations (CEV).

L’encours des crédits bancaires a atteint 8 000 milliards DA fin 2016

Le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, a indiqué à Alger que l’encours des crédits bancaires a atteint 8 000 milliards de DA en 2016, affirmant que les crédits infructueux sont en régression continue depuis des années grâce au mécanisme de contrôle des crédits adopté par les banques, rapporte l’APS.

M. Loukal a précisé que 74 % de ces crédits sont des crédits à court et moyen termes destinés à l’investissement et à l’emploi, soulignant que les crédits accordés sont fructueux mais leur rentabilité se ressentira dans quelques années, ajoute Algérie presse service qui rappelle que le gouverneur de la Banque d’Algérie intervenait lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions des députés concernant le bilan économique et financier du pays à fin septembre 2016.

« Quand on pose des questions sur l’efficacité des crédits, il faut bien comprendre que lorsqu’on entreprend un projet, cela demande des années avant de constater sa rentabilité sur l’économie …..personnellement, et vu que j’ai passé 11 années à la tête de la plus grande banque en Algérie, je peux vous affirmer que les crédits accordés sont destinés à l’investissement et permettent de diversifier l’économie », a souligné M. Loukal.

Tunisie : l’Union européenne prolonge le gel des avoirs du clan Ben Ali-Trabelsi

Le Conseil de l’Union européenne (UE) a prorogé jusqu’au 31 janvier 2018 le gel des avoirs du clan Ben Ali-Trabelsi. Ce gel dure depuis janvier 2011, suite à la fuite de l’ex-président tunisien et de son épouse en Arabie Saoudite, écrit Jeune Afrique ce matin.

D’après le magazine panafricain, selon une décision publiée le 29 janvier au Journal Officiel de l’UE, 48 personnes (et leurs entités) « considérées comme responsables du détournement de fonds publics tunisiens » sont toujours visées par ces mesures restrictives.

Dans la liste figurent Zine el-Abidine Ben Ali, Leila Trabelsi, et plusieurs de leurs proches : les cinq filles Ben Ali et leurs époux à l’époque (Slim Chiboub, Sakher el-Materi, Marouane Mabrouk et Slim Zarrouk).

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