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Un baril à 35 dollars n’est pas à écarter L’Opep dans l’impasse?

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L’étau se resserre pour les producteurs de pétrole, comme l’Algérie. Au moment où les prix du pétrole renouent avec la dégringolade, la majorité des analyses sont pessimistes quant au redressement de ces derniers pour cette année.

La banque américaine Morgan Stanley vient de publier une note pessimiste estimant que des vents contraires pourraient converger cet été et freiner la remontée des cours du pétrole.

Selon la banque, les cours de l’or noir pourraient redescendre autour de 35 dollars avant la fin de l’année. « Nous voyons des tendances inquiétantes concernant l’offre, la demande, les produits raffinés, la macroéconomie, qui pourraient converger vers la fin de l’été. D’où notre biais pessimiste », écrit l’établissement dans une note citée par Business Insider et rapporté par les Echos. La stabilisation de la production américaine depuis quelques semaines, la hausse des stocks d’essence (alors que les stocks de brut continuent de baisser) ou encore le rebond du nombre de systèmes de forage actifs, pèsent sur les cours du brut. » expliquent les analystes d’Aurel BGC avant de préciser : « à court terme, le risque d’une violente rechute semble écarté, même si une poursuite de l’effritement des cours n’est pas à exclure ».

Pourtant, il y a quelques jours, certains analystes étaient optimistes en prévoyant un baril de WTI à un peu plus de 50 dollars d’ici la fin de l’année 2016, selon le relevé de l’agence Bloomberg. Ces prévisions rejoignent celles de géants du négoce qui estimaient peu avant la réunion de Doha que les cours allaient remonter à 50 dollars avant la fin de l’année.

Que fait l’Opep face à toute cette situation ? Rien pour l’instant. Elle se met à la position d’observateur alors que les économies de la majorité des pays membres comme l’Algérie, sont affectées par la crise du marché pétrolier. La Russie et le Venezuela se sont contentés d’annoncer la relance du gel de la production. Mais aucune décision n’est prise dans ce sens, ni réunion n’est programmée au moins pour les prochaines semaines.

 En attendant, ce sont les prix du baril qui dégringolent de nouveau. Hier mardi, le prix du baril de pétrole était au plus bas. Il s’échangeait à 42 dollars alors qu’il avait dépassé la barre des 50 dollars en juin dernier. C’est une perte de presque 10 % en moins de deux mois. Le baril de pétrole de Brent de la mer du Nord est, lui aussi, au plus bas avec un prix à 45 dollars.

Imène A.

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