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L’Eco de la semaine : Une synthèse hebdomadaire des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Dimanche : Revoilà le Code de l’investissement !

Le projet de code de l’investissement dont le texte est en cours d’examen par l’Assemblée populaire nationale devra aboutir avant juin prochain, a indiqué, dimanche dernier à Abu Dhabi, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb. Le journal El Watan qui donne l’information constate que cette refonte du cadre juridique régissant l’investissement en Algérie s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement de diversifier l’économie nationale dans une logique d’import-substitution. El Watan précise que le ministre avait présenté, début avril en cours, le projet de révision de la loi sur l’investissement devant la Commission des affaires économiques de l’APN, et qu’en plus de ce projet, des textes devront être promulgués qui porteront sur les modalités d’application de certaines mesures ne pouvant être incluses dans ce code telles des dispositions des lois de finances ou des recommandations du Doing Business pour améliorer le climat des affaires.

Lundi : Concessionnaires attendent licences désespérément

Le journal Liberté a consacré un article cette semaine sur les licences d’importation des véhicules qui tardent à venir. Une valeur limite des véhicules à importer sera fixée pour chaque concessionnaire, en plus du contingent quantitatif imposé à ce dernier dans le cadre des licences d’importation dont l’attribution est prévue dans 15 jours au plus tard, a annoncé dimanche le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, repris par Liberté le lendemain. « Nous sommes en phase de définition des mesures relatives à l’importation des véhicules. Parmi les mesures principales, il y a l’imposition d’un plafond en valeur à ne pas dépasser pour chaque concessionnaire », a déclaré M. Belaïb à la presse en marge d’une rencontre avec les associations de protection du consommateur. Pour le ministre, le contingent quantitatif, fixé à 152.000 unités pour l’année 2016, n’est pas suffisant à lui seul pour contrôler et réguler cette activité dont les transactions sont souvent douteuses », peut-on lire dans les colonnes du journal Liberté.

Mardi : Fetwas contre l’emprunt obligataire

Le journal l’Expression est revenu longuement mardi sur l’emprunt obligataire lancé par le gouvernement et sur la résistance affichée de certains milieux conservateurs. Pour l’Expression, en fait, cette question d’intérêt «halal» ou «haram» est une histoire d’intérêt. Ceux des partisans de la stagnation et de l’immobilisme qui utilisent la religion comme un fonds de commerce!
Après les microcrédit, les crédits immobiliers, les crédits à la consommation, c’est au tour de l’emprunt obligataire de subir les foudres des islamistes. Comme il fallait s’ y attendre, il est en train d’être confronté à l’épreuve du «halal ou haram?», écrit le journaliste de l’Expression qui considère que les conservateurs se relayent pour lancer des «fetwas» contre son caractère légitime. Même le célèbre cheikh Chems Eddine qui prône pourtant un islam «light», s’est mis de la partie. Il a lancé un appel solennel aux Algériens afin qu’ils ne participent pas à cette opération qu’a lancé le gouvernement.
Le cheikh a indiqué qu’il aurait été d’accord avec cette demande du gouvernement si le pays était en faillite.

Mercredi : Le déficit de la balance commerciale atteint 5,616 milliards de dollars

Les chiffres communiqués mardi sur le commerce extérieur durant le premier trimestre 2016 confirment que l’Algérie a fortement ressentie la chute des cours du pétrole. Le déficit de la balance commerciale a atteint 5,616 milliards de dollars. L’information on peut la trouver sur le Temps d’Algérie.
En effet, l’Algérie assiste impuissante au creusement de son déficit commercial durant cette année après la baisse vertigineuse des cours du brut de plus de 70 %, relançant le débat sur la solvabilité financière du pays surtout si les cours restent aussi bas durant toute l’année 2016. Les exportations ont nettement baissé à 5,914 mds usd durant les trois premiers mois de 2016 contre 9,8 mds usd durant la même période de 2015, en recul de 39,65%, selon les données du Centre national des statistiques des Douanes (Cnis) citées par le Temps d’Algérie qui rappelle que les importations n’ont pas vraiment baissé comme le souhaitait le gouvernement.

Jeudi : le baril remonte mais pas assez

Le prix du baril de pétrole tanguait de nouveau, mercredi, après le mou consécutif à l’échec de la réunion de Doha entre pays OPEP et non OPEP, écrit Maghreb Émergent. Le brent de la mer du nord a de nouveau baissé, après avoir frôlé les 45 dollars mercredi après-midi, gagnant 1.79% à 44.82 dollars, alors qu’à New-York, le baril était à 43.16 dollars, après avoir gagné 1.6%.
Selon le site spécialisé dans l’économie, cette tendance à la hausse a relégué au second plan l’échec de la réunion de Doha, durant laquelle pays OPEP et non OPEP, dirigés par la Russie et l’Arabie Saoudite, n’ont pu trouver un accord pour geler la production de pétrole au niveau de janvier dernier. L’Arabie Saoudite avait plombé la réunion, en fixant comme condition en vue de geler sa production l’obligation pour l’Iran de s’y conformer. Téhéran, qui ne participait pas à la réunion, estimait de son côté qu’elle ne se conformerait aux décisions prises que lorsqu’elle atteindrait de nouveau son niveau de production d’avant l’embargo, soit quatre millions de barils/jour.

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