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Lancement d’un projet d’Appui à l’encadrement du marché en Algérie

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Un budget de 5 000 000 euros lui a été consacré.

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord d’Association Algérie-UE, un projet d’Appui Spécifique à la Surveillance et l’Encadrement du Marché (PASSEM) a été lancé au compte du programme P3A. selon un appel à proposition publié sur le site du P3A, l’objectif de ce marché est de recruter une équipe d’assistance technique composée d’experts principaux et non principaux pour renforcer la capacité des acteurs impliqués dans la surveillance du marché et dans la protection du consommateur.

Les prestations à réaliser visent la stratégie du Ministère du Commerce en matière de surveillance du marché (au sens donné à cette expression par le Règlement (CE) N° 765/2008) et dans le domaine de la sécurité générale des produits (au sens donné à ce concept par la Directive 2001/95/CE), l’application effective de la Loi 09-03 relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes du 25 février 2009 notamment pour ce qui concerne la sécurité des produits de consommation, l’hygiène, la salubrité et l’innocuité des denrées alimentaires, les contrôles effectués par les agents de la répression des fraudes, les analyses, tests et essais des laboratoires relevant du Ministère du Commerce et l’implication effective des acteurs non-étatiques dans le système de surveillance du marché.

La date pour le début d’exécution du marché est prévue pour juin 2016 alors que la période de mise en œuvre des tâches est fixée à 36 mois pour un budget maximal  de 5 000 000 EUR. Ce projet permettra au ministère du Commerce de maitriser au mieux également le marché informel sachant qu’au  moins 200 marchés informels ont fait leur réapparition à travers le territoire national en 2015, dont environ la moitié à Alger et à Oran, alors que la réalisation des marchés autorisés marque le pas, selon l’APS. Avec 65 marchés informels ressurgis, Alger vient en tête du classement, suivie de la wilaya d’Oran (32 marchés), de Relizane (15), de Bouira (14) et de Tébessa (13 marchés), précise un responsable de la direction générale de la régulation et de l’organisation des activités au ministère.

Rappelons qu’en août 2012, le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, en collaboration avec celui du Commerce, avaient entamé une large opération de suppression de ces marchés à l’origine de manque à gagner fiscal considérable. Mais à cause des retards enregistrés dans la réalisation des structures prévus par le programme public arrêté pour mettre fin à ces marchés illicites, cette opération connaît un certain « ralentissement » qui risque de perdurer après le gel d’une centaine de projets de marchés couverts dont la réalisation n’a pas été entamée pour des raisons financières.

Imène A. 

 

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