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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Fonds de garantie des crédits aux PME : Fgar, 90 000 dossiers depuis 2004

Le Fonds de garantie des crédits aux PME, (Fgar), jusque-là méconnu du grand public veut se racheter pour se rendre plus visible. L’établissement financier a accordé une garantie pour 2 000 entreprises durant le premier semestre 2016, révèle Reporters ce matin.
Un chiffre jugé très modeste, lorsqu’on sait que la sphère économique du pays compte près de 950 000 PME. Selon Fella Fetfi, la chargée de communication de cet établissement, créé en 2004, les activités du Fgar sont dans une courbe ascendante. «D’année en année, les entreprises sollicitent une garantie pour leurs investissements auprès des agences du Fonds», affirme-elle. «Depuis sa création en 2004, le Fgar, qui est un établissement public à statut spécifique sous la tutelle du ministère de la PME et de l’Artisanat, doté de l’autonomie financière, a traité environ 90 000 dossiers. Selon Reporters, durant le premier semestre 2016, le Fgar a accordé une garantie à près de 1600 PME.

Incitations fiscales au profit des entreprises et hausse des taxes pour faire face à la crise

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé, hier à Alger, la loi de Finances 2017. Le chef de l’Etat a apposé sa signature sur le texte portant loi de Finances 2017 (LF-2017) lors du Conseil des ministres qu’il a présidé au siège de la présidence de la République, écrit la Tribune ce matin. Etablie sur la base d’un prix référentiel du baril de pétrole à 50 dollars, elle prévoit un budget d’équipement de 2 291,3 milliards de dinars (mds DA), ventilé entre des dépenses d’investissement pour 1 620,4 mds DA et d’opérations en capital pour 670,9 mds DA. La loi de Finances prévoit, d’autre part, des dépenses de fonctionnement de 4 591,8 mds DA.
Le journal rappelle que adoptée le 7 décembre, par le Conseil de la Nation après son adoption par l’APN, le 22 novembre dernier, la LF 2017 introduit des allègements de certaines procédures ainsi que des incitations fiscales au profit des entreprises et de l’investissement, tout en renforçant le contrôle sur le transfert de devises par les entreprises étrangères.

Loi de finances 2017: hausse de plusieurs taxes

La loi de finances 2017, signée mercredi par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, prévoit une hausse de plusieurs taxes, impôts et droits de timbre pour compenser partiellement la chute des recettes fiscales pétrolières budgétisées, attendues en baisse de 30% par rapport à 2016, rapporte Algérie presse service qui ajoute que la loi prévoit pour l’année prochaine une augmentation de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui passera de 17% à 19% pour le taux normal et de 7% à 9% pour le taux réduit. Cette hausse de la TVA, poursuit l’APS, dont le produit alimente le Budget de l’Etat à hauteur de 80% et les communes à hauteur de 20%, permettra au Trésor public d’engranger une plus-value fiscale de 110 milliards de dinars (mds DA).
Afin de se mettre en conformité avec l’introduction par les Douanes du nouveau tarif à 10 chiffres, la LF fixe la liste des biens et services soumis à la TVA à taux réduit (9%), qui contient 80 positions tarifaires.

Le marché du pétrole commencera à se rééquilibrer en 2017

Est-ce la sortie du tunnel ? Après trois ans de repli et un début d’année 2016 catastrophique, les dirigeants du monde pétrolier veulent croire que le plus dur est passé. Les cours de l’or noir sont repartis à la hausse depuis un mois : le baril de brent de la mer du Nord a atteint 56,09 dollars mardi 27 décembre à la clôture sur l’Intercontinental Exchange de Londres, écrit le Monde dans son supplément économique.
Mi-janvier, son prix s’était effondré à moins de 28 dollars, du jamais-vu depuis 2003. La surproduction de pétrole était devenue incontrôlée en raison de la politique des vannes ouvertes de la Russie et des pétromonarchies du golfe Arabo-Persique, Arabie saoudite en tête.
Il a fallu cet effondrement des cours pour que la panique gagne les nations pétrolières, y compris les plus riches, devenues incapables de boucler leur budget. Et près d’un an de pourparlers au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), puis avec d’autres producteurs majeurs, a été nécessaire pour sceller, en décembre, un engagement de baisse globale de la production de 1,8 million de barils par jour (sur un total de 96 millions) au cours du premier semestre 2017. D’abord au sein de l’OPEP (1,2 million de barils) et, peu après, chez les non-OPEP (558 000 barils), précise le journal français.

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