AccueilActualitéSellal rassure les algériens et explique son plan d’action triennal

Sellal rassure les algériens et explique son plan d’action triennal

- Advertisement -

« La chute des prix du pétrole a été une opportunité pour reformer le modèle économique, ce n’est pas de l’austérité, mais de la diversification économique, pour porter l’Algérie à l’horizon 2019 au statut de pays émergent » a déclaré le premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de son passage à la télévision nationale ce mercredi soir.

Rappelant  que « l’adoption de la loi de finances 2017 par le conseil des ministres, le jour même, s’est agrémenté d’un fait nouveau, à savoir d’une prévision sur 03 années « le pétrole nous aide en matière de croissance, mais il ne sera jamais à l’origine de l’essor économique du pays » précise le premier ministre.

Il  a souligné,  que tous « les indicateurs économiques et financiers dénotent d’une maitrise de l’équilibre économique et sociale du pays « il s’agit de maintenir la politique sociale, tout en opérant la relance économique, et ce à travers l’optimisation dans le développement des secteurs stratégique tel que, l’industrie, l’agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables « .

Concernant le taux  d’inflation estimé en moyenne annuelle à 4,7%, le premier ministre considère « que c’est un taux qui ne reflète pas une cherté de la vie, d’autant plus que tous les produits à grande consommation restent subventionnés par l’état et ne sont pas touchés par l’augmentation de la TVA, »a-t-il tenu à préciser.

Evoquant le recours à l’emprunt obligataire, le premier ministre confirme le chiffre de 520 milliards de dinars, et annonce que « ce montant  à plus de 9 milliards de dinars en 2018, et à 11 milliards de dinars en 2019 « sans l’emprunt obligataire, nous n’aurions pas pu couvrir les besoins de l’année »a insisté le premier ministre. S’agissant de la dette extérieure, estimée à 3 milliards de dollars. Le chef de l’exécutif  l’a considérée comme étant insignifiante « la dette extérieure ne représente ainsi qu’environ 1,8% du PIB » en expliquant  que l’emprunt obligataire a permis d’éluder « le recours à l’endettement externe ».

Réagissant à propos des transferts sociaux, le premier ministre fait remarquer que « la valeur de 1630 milliards de dinars, représente 10,8 % du PIB «  ce qui est un records face aux pays voisins qui en sont à 5 fois moins que ce taux ».

En matière de productivité, le premier ministre se dit optimiste et attache une importance sans faille à l’entreprise algérienne « le plus grand indicateur de diversification ses sont les nouvelles unités de ciment en réalisation, et qui vont permettre de s’auto-suffire et d’exporter. L’entreprise algérienne est au cœur de la réussite de la transition économique, l’année 2016 se termine avec la création de plus de 734 000 micro-entreprises, impactant le taux de chômage d’une baisse, le faisant passer de 12% à 9,9% » précisant que le taux d’accès au crédit bancaire augmentera de 25% en 2018, et connaitra la même hausse en 2019 ».

Mr Sellal a affirmé qu’il s’agit également « de redoubler d’efforts et de lutter contre les fléaux qui minent l’économie nationale « je ne dis pas qu’il n’y  aura pas de problèmes, je dis simplement que nous avons les moyens de combattre et de surmonter les obstacles qui nous attendent, telles que la corruption et la bureaucratie ». Pour ce qui est de l’informel un sursis a été accordé aux détenteurs des fonds dans la sphère parallèle dans le cadre de la bancarisation et la conformité fiscale.

Il a également fait savoir que les réserves de change tournent autour de 114 milliards à fin décembre de l’année en cours.

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine