En 2024, de nombreux Algériens ont tenté d’obtenir un visa pour voyager dans l’espace Schengen. Selon les dernières données disponibles, ils figurent parmi les nationalités qui ont le plus sollicité ce type de visa.
Au total, 544 634 demandes ont été déposées par des citoyens algériens auprès des consulats européens. Cette démarche a représenté une dépense globale estimée à 46,3 millions d’euros. Cependant, 185 101 de ces demandes ont été refusées. Les frais engagés pour ces dossiers non acceptés se sont élevés à environ 15,7 millions d’euros.
L’Algérie, 6e en termes de demandes de visas Schengen et en tête du nombre de refus
L’Algérie occupe la sixième place au classement des pays ayant présenté le plus de demandes de visas Schengen en 2024. Elle se situe derrière la Chine, la Turquie, l’Inde, le Maroc et la Russie. Malgré cette position, l’Algérie arrive en tête du nombre de refus.
Par comparaison, la Turquie a enregistré 170 129 refus, l’Inde 165 266, le Maroc 115 774, la Chine 80 703 et la Russie 44 885. Le nombre élevé de refus pour les demandeurs algériens explique en partie les pertes financières importantes liées aux frais de visa non remboursables.
Les Chinois ont payé 151,2 millions d’euros pour les demandes de visa Schengen en 2024
Concernant les dépenses globales, les citoyens chinois sont ceux qui ont payé le plus pour les demandes de visa Schengen en 2024, avec un total de 151,2 millions d’euros. Suivent la Turquie (99,7 millions), l’Inde (94,2 millions), puis le Maroc et la Russie, chacun avec 51,6 millions d’euros.
En tout, les pays de l’Union européenne ont perçu environ 995 millions d’euros en frais de visas Schengen durant l’année 2024. Les demandeurs dont les dossiers ont été rejetés ont perdu près de 145 millions d’euros.
