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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Surconsommation et gaspillage : Les Algériens ignorent la crise!

Si les pouvoirs publics ont appelé à la rationalisation des dépenses et à des restrictions budgétaires pour faire face à la diminution des revenus pétroliers, nos concitoyens prennent le chemin inverse durant le mois sacré, écrit ce matin l’Expression.
La tendance à la surconsommation durant le mois sacré est un indice incontestable qui prouve que la société est loin d’être mal en point. Même si l’alarmisme ambiant alimenté par les pronostics d’experts suite à la dégringolade des prix du pétrole et à la conjoncture économique plutôt difficile tend à la sinistrose. Schématiquement, le décor est planté. Il met en évidence une situation paradoxale. Si les pouvoirs publics ont appelé à la rationalisation des dépenses et à des restrictions budgétaires pour faire face à la diminution des revenus pétroliers, nos concitoyens prennent le chemin inverse durant le mois sacré. Le recours aux analyses orthodoxes, pour expliquer un tel phénomène, peut conduire à remettre une copie fausse. Il ne reste donc qu’à faire le constat de réflexes qui défient toute logique en cette période du mois de Ramadhan marquée par la surconsommation, les dépenses inutiles et le gaspillage.
D’après le journal, la flambée des prix exceptionnelle, quasi généralisée, des produits de consommation de base, des fruits et légumes, des viandes ou du poisson, qui a sévi ces derniers temps, a certainement laminé un pouvoir d’achat qui a dû stagner avec le gel des augmentations de salaires. Cela aurait dû inciter les consommateurs à réduire leurs dépenses et à planifier un budget pour faire face de façon appropriée à une telle conjoncture qui ne joue pas en faveur de revenus qui ont eu tendance à être malmenés, pratiquement à longueur d’année. Force est de constater qu’une telle réaction ne fait pas partie d’une «culture de la consommation» propre à nos concitoyens.

L’Opep en quête d’un modèle d’intégration du pétrole de schiste

Les relations entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les producteurs américains d’huiles de schiste ont «beaucoup évolué depuis que le cartel a découvert, il y a cinq ans, ces nouveaux concurrents qui s’invitaient sur son marché», selon une analyse publiée hier par Reuters et reprise par le quotidien la Tribune. «Les producteurs de pétrole conventionnel et ceux du pétrole de schiste se sont d’abord ignorés, puis ils se sont combattus. Aujourd’hui, en dépit d’objectifs opposés, ils discutent», souligne l’agence de presse selon laquelle les producteurs de pétrole de schiste américains étaient à Vienne où se tenait la semaine dernière la réunion des ministres de l’Opep et de ses partenaires emmenés par la Russie. De leur côté, des responsables du cartel se rendront au Texas afin de savoir si les deux industries peuvent coexister ou si, dans un proche avenir, elles se combattront à nouveau.
La Tribune rappelle que l’Opep et des pays producteurs non-membres du cartel ont décidé, jeudi dernier, de prolonger de neuf mois jusqu’à fin mars 2018 l’accord de réduction de la production en vigueur depuis le début de l’année. Toutefois, l’Opep réalise maintenant que ses efforts profitent aux producteurs de pétrole de schiste qui ont su réduire leurs coûts il y a trois ans quand l’Arabie saoudite a ouvert ses vannes, se lançant dans une guerre des prix qui a duré deux ans.

Financement d’activités économiques : Peu de privés algériens au guichet de la banque africaine

Dans une de ses déclarations à chaud faites lors de la cérémonie de passation de pouvoir, le nouveau Premier ministre Abdelmadjid Tebboune a souligné que le privé national aura toute sa place, dans notre stratégie de développement, écrit Reporters ce matin.
Les entreprises privées en ont certainement pris note. D’ailleurs, l’un des problèmes les plus fréquents dans le secteur privé, qui se dit marginalisé, reste le financement de projets. Et souvent, ses rapports avec les banques ne sont pas cordiaux. Et, ils risquent de le rester, à moins que le nouveau Premier ministre établisse une nouvelle approche. Sur le terrain financier, le privé ne bénéficie pas non plus d’aide ou de prêts de la part d’institutions régionales ou internationales. Exemple: il n’a eu droit qu’à des soutiens marginaux octroyés par la Banque africaine de développement. Explications, le rapport annuel de la BAD a été adopté cette semaine en assemblée générale tenue à Ahmedabad en Inde. Selon le journal, le document est assez volumineux et contient une compilation de données financières relatives aux prêts, dons alloués à des pays africains. Au chapitre des contrats privés financés par cette institution, le Maroc tient le haut du panier. Le total des contrats privés passés par la Banque africaine de développement entre 2012 et 2017 a culminé à 12 milliards de dollars. Le Maroc a capté 13,6% des financements privés de l’institution multilatérale entre 2012 et 2017, soit le double du Kenya, deuxième destination de ces financements suivi de la Tanzanie en troisième position, de la Tunisie comme quatrième bénéficiaire et enfin de l’Egypte qui clôture le top five.

Égypte : un plan de dépenses de 2,5 milliards de dollars pour calmer la grogne sociale

2,48 milliards de dollars : c’est ce que prévoit de dépenser le gouvernement égyptien en réduction d’impôts sur le revenu, primes pour les employés de la fonction publique et augmentation des pensions et des subventions pour la prochaine année fiscale, a annoncé le ministre des Finances égyptien, Amr el-Garhy. Excepté le volet subvention, ce plan de dépense, qui sera lancé le 1er juillet, va nécessiter l’approbation du parlement, précise Bloomberg.
Selon Jeune Afrique, ce plan fait partie des efforts du gouvernement pour calmer les contestations qui ont suivi la mise en place de mesures économiques impopulaires réclamées par le Fonds monétaire international (FMI) avant l’octroi d’un nouveau prêt, dans un pays où près de la moitié de la population vit au niveau ou en dessous du seuil de pauvreté.
L’inflation a explosé depuis l’année dernière en Égypte, s’établissant à plus de 30% après que les autorités ont supprimé les restrictions autour de la livre égyptienne, diminué les subventions au carburant et introduit un impôt sur la valeur ajoutée, afin de débloquer un prêt de 12 milliards de dollars du FMI.
La majeure partie de l’argent débloqué permettra d’augmenter les indemnités de retraite et de payer les ajustements au coût de la vie du secteur public, a précisé le ministre Amr El-Garhy. Le ministre adjoint des Finances, Ahmed Kouchouk, a précisé à Al Arabiya TV que le gouvernement avait inclus le coût de ces mesures dans le budget 2017-2018 et qu’il prévoyait toujours un déficit budgétaire équivalent à 9% du PIB.

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