Le PDG du groupe Lion (Lion Group Malaysia), Tan Sri William Cheng a affirmé, mercredi au sortir de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la volonté de son Groupe d’investir en Algérie dans nombre de secteurs.
« Je suis venu dans le but d’investir en Algérie et d’explorer les opportunités nous permettant d’élargir nos activités dans l’industrie de l’aluminium dans un premier temps, avant de se lancer dans des projets agricoles ou miniers », a précisé M. Cheng au sortir de l’audience tenue à la Présidence de la République, rapporte l’agence APS. Et de souligner « lors de la rencontre avec le président de la République, nous avons échangé les vues et examiné les opportunités d’investissement ».
L’audience s’est déroulée en présence du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Boualem Boualem, du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, et du directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache.
L’AAPI, pour rappel, avait déjà annoncé que le groupe malaisien Lion envisage d’investir en Algérie à travers un projet industriel de grande envergure d’une valeur de 8 milliards de dollars, pouvant générer 10 000 emplois. Ce projet concerne principalement la production d’aluminium et de sidérurgie, ainsi que des activités dans le tourisme et les énergies renouvelables.
En juillet dernier, Lion avait exploré avec les autorités algériennes des opportunités dans les secteurs des mines, des panneaux photovoltaïques, et des projets industriels liés à la transformation. Le groupe met aussi l’accent sur la formation, le transfert technologique et la création de valeur locale.
Le portefeuille de projets, enregistré auprès de l’AAPI en août 2023, comprend deux phases. La première prévoit le transfert d’une unité de production de fonte de briquetage à chaud et la construction d’une usine de paillettes métalliques, pour un coût de 3,7 milliards de dollars. La deuxième phase portera sur la production d’un alliage d’aluminium et la construction d’une centrale électrique autonome. Ces projets seront réalisés à Boumerdès, sur 300 hectares.
Lion Group, actif dans six pays et fondé dans les années 1930, génère un chiffre d’affaires de 2,47 milliards de dollars.
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