Lors d’un voyage de ou vers l’Algérie, il est essentiel pour les passagers de disposer d’un passeport valide et de respecter les règles concernant le transport de devises étrangères. Selon la réglementation des douanes algériennes, tout transport de devises non déclaré, au-delà des montants autorisés, peut entraîner la saisie des fonds et des poursuites judiciaires.
Les passagers peuvent transporter jusqu’à 1000 euros sans déclaration, mais doivent déclarer toute somme entre 1000 et 7500 euros en présentant une attestation prouvant que les fonds proviennent d’un compte en devises en Algérie. Cette règle s’applique à tous les points de sortie du territoire.
Depuis le 21 novembre 2024, une nouvelle règle limite le montant de 7500 euros par passager à une seule fois par année civile, remplaçant l’ancienne disposition qui permettait de transporter cette somme à chaque voyage. Une attestation d’origine des fonds reste obligatoire.
7500 euros par an
En effet, la Banque d’Algérie vient de promulguer, dans le Journal officiel n°77, le Règlement n° 24-05 du 13 octobre 2024 modifiant et complétant le règlement n° 16-02 du 21 avril 2016 fixant le seuil de déclaration d’importation et d’exportation de billets de banque et/ou d’instruments négociables libellés en monnaies étrangères librement convertibles, par les résidents et les non-résidents.
Ce nouveau Règlement, signé par le Gouverneur de la Banque d’Algérie, stipule que les voyageurs résidents et non-résidents sortant d’Algérie sont autorisés à exporter « un montant maximum en espèces égal à sept mille cinq cent (7 500) Euros ou son équivalent dans une autre monnaie étrangère au titre de chaque année civile, sous réserve de la présentation d’un avis de débit bancaire pour tout prélèvement dépassant les seuils de déclaration définis par la réglementation en vigueur, effectué sur un compte devise ouvert en Algérie ».
Selon la même source, les voyageurs résidents et non-résidents sortant d’Algérie sont également autorisés à exporter « tout montant couvert par une autorisation de change de la Banque d’Algérie »; et « les cartes bancaires internationales. ».