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Renault Algérie : Son DG répond aux rumeurs sur la fermeture de l’usine

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Des informations relayées sur les réseaux sociaux ont évoqué une éventuelle fermeture de l’usine Renault Algérie à Oued Tlelat, près d’Oran. Cette usine, qui n’a pas produit de véhicules depuis 2020 en raison d’un manque de composants, est actuellement en veille. La direction de Renault Algérie Production a répondu à ces rumeurs pour clarifier la situation.

« Nous ne confirmons pas cette information », a indiqué Rémi Houillons, directeur général (DG) de Renault Algérie Production (RAP), dans une déclaration au journal Tout sur l’Algérie (TSA). L’entreprise a cependant mis en place des mesures pour maintenir ses activités, malgré l’absence d’un agrément nécessaire pour poursuivre la production.

L’usine, lancée en 2014, attend depuis plus d’un an une réponse des autorités algériennes concernant sa demande d’agrément. « En l’absence d’un agrément délivré par les services du ministère de l’Industrie pour exercer l’activité de construction de véhicules, et afin d’assurer la pérennité de Renault Algérie Production (RAP) et de l’activité de l’usine d’Oran, un plan d’ajustement des dépenses et des effectifs a été approuvé par le conseil d’administration de RAP pour une mise en œuvre à partir du mois d’octobre », a expliqué Rémi Houillons.

Ali Aoun, ancien ministre de l’Industrie, avait déclaré que Renault obtiendrait son agrément « au moment voulu », mais aucune date précise n’a été avancée. Lors du remaniement ministériel annoncé lundi 18 novembre, Sifi Ghrieb a pris la tête du ministère de l’Industrie. Mais le document nécessaire pour la reprise des activités n’a toujours pas été délivré.

« Nous regrettons cette situation et faisons tout pour accompagner au mieux les collaborateurs de RAP dans ce contexte d’attente de relance des activités industrielles qui dure depuis 2020 (40 mois de chômage technique cumulé depuis 2020) », a indiqué Rémi Houillons.

Face à cette situation, Renault Algérie a mis en place un nouveau plan social visant à limiter l’impact sur le personnel tout en maintenant un « maximum de compétences clés permettant de redémarrer son activité industrielle dans les meilleurs délais dès l’obtention de son agrément », selon le directeur général de l’usine, qui a également exprimé l’impatience des équipes de Renault Algérie de relancer l’usine et de contribuer à « l’industrie automobile en Algérie ».

En attendant, l’usine reste une co-entreprise détenue par Renault (49 %), Madar (34 %) et le Fonds National d’Investissement (17 %).

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