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Grande distribution en Algérie : 34 wilayas ne disposent pas encore d’hypermarchés

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Dans une analyse publiée récemment sur le réseau social LinkedIn, l’expert financier Chabane Assad, du cabinet Finabi Conseil, s’est penché sur le secteur de la grande distribution en Algérie, précisément les hypermarchés et leur répartition au niveau national. L’expert a relevé que le secteur de la grande distribution est « à la traîne » en Algérie.

Selon Chabane Assad, 34 wilayas ne disposent pas encore d’hypermarchés agréés, c’est-à-dire, de surface de ventes supérieure à 2.500 M2. « Le nombre d’hypermarchés agréés en Algérie dont la surface de vente est supérieure à 2500 M2 et disposant de parking pouvant accueillir 1000 véhicules est de 54 hypermarchés », selon Chabane Assad.

Il a précisé que le nombre de wilayas disposant d’hypermarchés est de 24, avec Alger (11 hypermarchés); Oran (9 hypermarchés); Blida (4 hypermarchés). Les 9 wilayas : Annaba, Adrar, Sétif, Tizi Ouzou, El Oued, Touggourt, Mila, Oum El Bouaghi et Bordj Bou Arreridj, disposent de 2 hypermarchés chacune. Les 12 wilayas : Aïn Témouchent, Bejaia, Djelfa, Ghardaïa, In Guezzam, Msila, Ouargla, Relizane, Sidi Bel Abbes, Tamanrasset, Tebessa et Tiaret, disposent d’un Hypermarché chacune.

« Des wilayas aussi importantes que Batna, Tlemcen, Boumerdes, Bouira et Constantine ne disposent pas d’hypermarchés agréés », a-t-il relevé. « Le ratio population/nombre d’hypermarchés est de 1 hypermarché pour 818.148 habitants », a-t-il expliqué, en faisant le parallèle avec la France, où il est de 1 hypermarché pour 65.396 habitants.

« Les marchés maghrébins sont considérés comme à fort potentiel de développement et à faible risque, surtout pour le cas du marché de la grande distribution, où ce dernier reste moyennement développé, et l’Algérie est à la traîne par rapport à ses voisins », a souligné l’expert, qui a cité l’exemple du Maroc, et de la Tunisie, où « la grande distribution représente 12% et 10% respectivement du PIB national, avec une part de marché de 20% pour la Tunisie. » « Quant à ce secteur en Algérie, il atteint à peine les 1% de part de marché en volume, et 3% en valeur », a-t-il noté.

Selon Chabane Assad : « L’impact de la grande distribution sur l’inflation et l’inclusion financière est avéré. » « Le régulateur doit mettre en place des mécanismes adéquats (supprimer les lourdeurs administratives) et accorder des incitations (fiscales, financières et foncières) pour développer le secteur de la grande de distribution. La chaine de valeur en amont (industrie, agriculture et logistique) s’adaptera automatiquement et les dividendes en aval (digitalisation, maitrise des prix et inclusion financière) seront obtenus promptement », a-t-il conclu.

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