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Bombardements américano-britanniques sur le Yémen : L’Algérie réagit

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L’Algérie a réagi, ce vendredi 12 janvier, aux bombardements américano-britanniques qui ont touché plusieurs villes du Yémen.

L’Algérie exprime « sa profonde préoccupation et son regret face aux bombardements américano-britanniques qui ont touché plusieurs villes de la République du Yémen frère », et souligne que « cette escalade dangereuse compromettra les efforts déployés par les Nations Unies et les pays de la région pour trouver une solution au conflit au Yémen », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale a l’étranger.

L’Algérie réaffirme également que « la question de la sécurité maritime en mer Rouge ne peut être traitée en ignorant le lien évident entre les attaques des Houthis contre les navires marchands et les massacres commis par l’occupation sioniste dans la bande de Gaza au cours des trois derniers mois. Ces agressions injustes ont suscité des émotions dans le monde arabe et islamique en raison des bombardements aveugles contre les civils innocents », lit-on dans le communiqué du MAE.

Dans ce contexte, l’Algérie réitère « son appel à mettre fin aux interventions militaires en raison de leurs conséquences catastrophiques sur la paix mondiale, avec les civils innocents payant le prix fort », et enjoint « les parties à arrêter l’escalade militaire dangereuse et disproportionnée, et à se concentrer sur l’adresse des causes profondes et réelles de la crise », conclut la même source.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont en effet mené des frappes aériennes contre les rebelles Houthis au Yémen qui multiplient depuis des semaines les attaques contre le trafic maritime en mer Rouge en « solidarité » avec les Palestiniens de Gaza, territoire ravagé par les agressions sionistes qui ont fait plus de 23.000 martyrs parmi les palestiniens, depuis le 7 octobre dernier.

Dans une déclaration commune, Washington, Londres et huit de leurs alliés parmi lesquels l’Australie, le Canada et Bahreïn ont souligné que l’opération, menée dans un contexte de forte tension régionale, visait à la « désescalade » et à « restaurer la stabilité en mer Rouge ».

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