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Algérie – Espagne : un nouveau pas franchi vers le règlement de la crise

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Le processus de règlement de la crise diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne a franchi un nouveau pas. En effet, selon la presse espagnole, le gouvernement espagnol a validé la nomination d’un nouvel ambassadeur d’Algérie à Madrid. Cette décision a été prise lors d’un Conseil des ministres espagnol, tenu mardi 14 novembre.

Bien que le compte rendu officiel du Conseil des ministre espagnol ne mentionne pas explicitement l’Algérie, des sources diplomatiques citées par le journal espagnol ABC confirment qu’il s’agit du nouvel ambassadeur d’Algérie en Espagne.

Cette approbation doit maintenant être communiquée aux autorités algériennes, qui révéleront ultérieurement l’identité du nouveau titulaire du poste, conformément aux procédures diplomatiques établies entre les deux pays.

Abdelfettah Daghmoum, ex-numéro 2 de l’ambassade d’Algérie en Espagne, est pressenti pour succéder à Saïd Moussi à la tête de l’ambassade d’Algérie à Madrid, selon le média espagnol.

Cette information de la nomination d’un nouvel ambassadeur d’Algérie à Madrid a été rapportée début novembre en cours par le journal espagnol El Confidencial. Cependant, aucune communication officielle n’a encore été faite par les autorités algériennes.

A noter que le processus de dégel des relations entre l’Algérie et l’Espagne a débuté lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier, où Alger et Madrid ont renoué contact.

Djamel Eddine Bouabdallah, président du Cercle de commerce et d’industrie algéro-espagnol (CCIAE), avait fait état, au début du mois en cours au site Tout sur l’Algérie (TSA), d’une « entente » sur un « retour progressif des relations entre l’Algérie et l’Espagne. »

L’évolution du discours de Pedro Sánchez, chef du gouvernement espagnol, sur la question du Sahara a joué un rôle crucial dans cette détente. Les déclarations de Sánchez à l’ONU, plaidant pour une solution au conflit du Sahara occidental conforme à la « charte des Nations Unies et des résolutions du Conseil de Sécurité, » ont été bien accueillies à Alger. Cependant, l’Algérie demeure prudente, exigeant des actes concrets de la part de l’Espagne.

La position espagnole en faveur de la création d’un État palestinien a également contribué au dégel des relations, comme en témoigne le discours d’investiture de Pedro Sánchez appelant Israël à mettre fin à la « tuerie aveugle » des Palestiniens.

La crise diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne avait débuté en mars 2022 avec le rappel de l’ambassadeur algérien à Madrid, en réaction à l’alignement de Pedro Sánchez sur les thèses marocaines sur le Sahara occidental.

Les mesures de représailles de l’Algérie, gelant l’accord d’amitié de 2002 et suspendant les relations commerciales, ont eu des conséquences importantes sur des centaines d’entreprises espagnoles.

Le retour de l’ambassadeur d’Algérie à Madrid mettra fin à la crise diplomatique qui dure depuis plus de 19 mois.

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