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Le cours du gaz au plus haut depuis six mois

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Le cours du gaz européen a atteint mercredi son plus haut niveau en plus de six mois, résultat de perturbations de l’offre, notamment en Finlande, en Israël, et éventuellement en Australie. Parallèlement, les prix du pétrole brut ont flanché.

Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, atteint 48,30 euros par mégawattheure (MWh) vers 12H30 GMT (14H30 à Paris), en légère baisse d’environ 2%, après avoir touché les 50 euros par MWh, son plus haut niveau depuis début avril.

Le cours du gaz européen ont augmenté de plus de 26% depuis la clôture de la semaine dernière, ce qui est attribué aux menaces pesant sur l’approvisionnement, à l’augmentation du risque géopolitique, ainsi qu’à des conditions météorologiques plus froides. Les analystes de DNB, cités par l’agence AFP, ont souligné ces facteurs comme des catalyseurs de la hausse des prix.

La Finlande a joué un rôle clé dans ces perturbations en annonçant ses soupçons d’une intervention extérieure à l’origine d’une fuite sur un gazoduc connecté à l’Estonie. Ce fait a été corroboré par le soutien de l’OTAN à l’enquête finlandaise, ce qui a contribué à augmenter les prix.

Par ailleurs, les travailleurs des installations de gaz naturel liquéfié (GNL) de Chevron en Australie ont annoncé leur intention de reprendre les grèves à partir du 19 octobre, si les recommandations de la Fair Work Commission ne sont pas intégralement incorporées dans leurs accords d’ entreprise. Chevron a également suspendu les activités de sa plateforme Tamar, située au large des côtes israéliennes, sur instructions des autorités.

Les importations de gaz israélien en Égypte ont également diminué d’environ 20%, ce qui pourrait affecter la capacité de l’Égypte à reprendre ses exportations de GNL prévues après une pause estivale.

Du côté du pétrole, les cours ont montré mercredi une tendance à la baisse. Les investisseurs sont devenus plus prudents en raison des événements au Proche-Orient. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a perdu 0,92% à 86,84 dollars, tandis que son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en novembre, a baissé de 0, 99% à 85,12 dollars.

La situation au Proche-Orient a suscité des inquiétudes sur les perturbations potentielles de l’offre, mais ces préoccupations ont été tempérées, ce qui a conduit à la baisse des prix. En outre, les craintes d’un ralentissement de l’économie mondiale et donc de la demande en pétrole brut ont recommencé à peser sur les marchés pétroliers. Les analystes s’attendent cependant à une volatilité élevée des cours de l’or noir dans les jours à venir à mesure de l’évolution du conflit.

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