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Pétrole : Les prix en hausse suite au coup d’État au Gabon et à la baisse des stocks américains

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Les prix du pétrole ont légèrement augmenté ce mercredi à la suite du coup d’État militaire au Gabon, rappelant ainsi au marché les risques géopolitiques pouvant impacter l’offre pétrolière. De plus, les premières statistiques pétrolières provenant des États-Unis ont montré une baisse des stocks, contribuant également à la hausse des prix.

Vers 10h20 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a progressé de 0,67%, atteignant 86,06 dollars. De son côté, le baril de West Texas Intermediate (WTI), également pour livraison en octobre, a enregistré une augmentation de 0,80%, atteignant 81,81 dollars.

Cette hausse des prix du pétrole est attribuée à une « baisse massive des statistiques pétrolières américaines et un coup d’État militaire chez un producteur de l’OPEP, le Gabon », expliquent les analystes de DNB, cités par l’agence AFP.

Bien que le Gabon soit un « producteur mineur de l’OPEP » avec une production d’environ 200 000 barils par jour, cet événement rappelle que les risques géopolitiques demeurent sur le marché pétrolier, soulignent les analystes de DNB.

Les investisseurs attendent également la publication des données hebdomadaires sur les stocks commerciaux américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) pour la semaine se terminant le 25 août.

L’American Petroleum Institute (API), une fédération du secteur, a estimé que les stocks de brut avaient diminué d’environ 11,49 millions de barils la semaine dernière, tandis que les stocks d’essence avaient augmenté de 1,395 million de barils. Cependant, les données de l’API sont généralement considérées comme moins fiables que celles de l’EIA. James Harte, de Tickmill, a souligné que si la baisse des stocks était confirmée par l’EIA, cela aurait un impact positif sur les prix du pétrole.

Les analystes, quant à eux, tablent sur une baisse moins importante de 2,191 millions de barils des réserves commerciales de brut et sur une diminution de 1,25 million de barils des stocks d’essence, selon un consensus compilé par Bloomberg.

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