AccueilActualitéNationalChangements climatiques: l'Algérie bénéficie d'un financement de 3 millions dollars via le...

Changements climatiques: l’Algérie bénéficie d’un financement de 3 millions dollars via le Fonds vert pour le climat

Date:

L’Algérie a bénéficie d’un financement de 3 millions de dollars du Fonds vert pour le climat, destiné à la réalisation du plan national pour l’adaptation aux changements climatiques (PNC), a indiqué, jeudi au Conseil de la nation, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Mme Fazia Dahleb, selon la Radio nationale chaîne 3.

« Ce financement est le fruit des efforts fournies par l’Algérie dans ses interventions, lors des conférences internationales, sur la nécessité de soutenir les pays émergents pour faire face aux effets des changements climatiques », a précisé la ministre.

En réponse à une question d’un sénateur, la ministre a indiqué que le plan national d’adaptation aux changements climatiques permettrait à l’Algérie d’adapter tous ses secteurs face aux effets négatifs des changements climatiques », lesquels « sont survenus en raison de la hausse des températures, et constituent une menace pour notre pays et le reste du monde ».

Pour Mme Dahleb, l’Algérie a ratifié, en 1995, la Convention sur la diversité biologique, et a œuvré, résolument, pour le respect de ses engagements en mettant en place une stratégie nationale et un plan d’action sur la diversité biologique pour la première fois en 2000, adopté par le Gouvernement en 2018.

Cette stratégie a permis d’évaluer le niveau des connaissances liées aux espèces animales et végétales en Algérie, afin de les protéger de l’extinction. Elle fait partie, également, de la vision sur la diversité biologique pour la réalisation du développement socioéconomique durable, en tenant compte des effets négatifs des changements climatiques.

Cette stratégie est basée sur quatre axes répartis sur 21 objectifs nationaux, notamment en termes d’usage durable, de réduction de la disparition des espèces menacées, de préservation de la diversité génétique et de régulation de l’intégration des espèces exogènes, a expliqué Mme Dahleb.

En outre, un Centre national de développement des ressources biologiques (CNDRB) a été mis sous la tutelle du ministère de l’Environnement, ainsi qu’un arsenal juridique et règlementaire notamment l’ordonnance n 06-05 de septembre 2006 relative à la protection et à la préservation de certaines espèces animales, le décret exécutif du 24 mai 2012 fixant la liste des espèces animales non domestiques et le décret exécutif du 4 janvier 2012 fixant la liste des espèces végétales.

La ministre a également rappelé les objectifs de la stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB) à l’horizon 2030, notamment le 12e objectif, portant conservation de 50% des terres et restauration des écosystèmes naturels sur une surface d’au moins 5 million d’hectares, dans laquelle quelque 13 sites seront programmés en tant qu’espaces protégés.

Articles associés

Derniers articles