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Industrie : l’Algérie compte moins de 1000 entreprises de sous-traitance

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Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a révélé, ce jeudi, que « l’Algérie compte moins de 1.000 entreprises de sous-traitance ce qui représente à peine 10% du tissu industriel ».

Le ministre s’est exprimé lors d’un point de presse en marge de la cérémonie de clôture de la 6e édition du Salon national inversé de la sous-traitance « Sanist 2023 » ayant ouvert ses portes le 22 mai au Palais des expositions, à Alger, rapporte l’agence APS.

M. Zitouni a indiqué que son département accorde une grande importance au secteur de la sous-traitance au même titre que les départements de l’Industrie et de celui de l’Economie de la connaissance et des Startups, vu son impact sur le commerce extérieur, révélant que l’objectif de l’organisation de ce salon est de donner « une nouvelle impulsion » à ce secteur qui connaît « un certain retard », a-t-il regretté.

Le ministre s’est, cependant, réjoui du constat qu’il a fait lors de sa visite des différents stands du salon et qui lui permis de relevé le « potentiel énorme qu’offre la synergie qui existe entre les startups et les grandes entreprises ».

Les industriels appelés à développer la sous-traitance

Il a appelé les grands groupes industriels et autres entreprises algériennes « à participer à la création d’un système intégré dans le domaine industriel, afin de réduire la facture d’importation, grâce aux entreprises de sous-traitance qui contribueront à l’augmentation des taux d’intégration ».

Le ministre a indiqué que l’Algérie « visait à créer une dynamique économique grâce aux startups et aux PME algériennes, mais aussi créer autour des grandes entreprises des tissus industriels les rendant plus compétitives pour exporter leurs produits ou même les produire pour le marché local ».

M. Zitouni a toutefois souligné la nécessité de « l’engagement de tous les secteurs et la volonté de tous les industriels » afin de concrétiser cet objectif, tout en insistant sur le fait que l’Algérie recèle le potentiel pour produire avec des taux d’intégration « considérables et appréciables ».

Il a expliqué ainsi que son département vise à travers ce genre de salon « à créer des tissus industriels qui gravitent autour des grandes entreprises pour les alimenter en matières premières et participer à augmenter leurs taux d’intégration ».

Participation pour la première fois des startups

La cérémonie de clôture de ce salon a eu lieu en présence du directeur général par intérim de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), du directeur général de la Société algérienne des foires et exportations (Safex), du directeur général de la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP), ainsi que des cadres du ministère et des grands groupes industriels algériens.

Ce salon organisé par la CACI et la Safex, sous le parrainage du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations et en collaboration avec la BASTP a vu la participation de 80 exposants, avec pour la première fois la participation des startups.

Le principe du salon inversé de la sous-traitance fait que les exposants sont des donneurs d’ordre (grandes entreprises) qui visent à travers leur participation à rencontrer des receveurs d’ordre (PME) afin de leur exprimer leurs besoins en termes de composants, semi-produits, pièces de rechanges, ou en matière de sous-traitance afin d’augmenter l’intégration de leur production, dans le cadre de l’open innovation.

Les participants au Sanist 2023 activent dans les domaines de la mécanique, la construction métallique, l’électricité, l’électronique, l’électroménager, des hydrocarbures, de l’énergie électrique, des mines, des industries pétrochimiques, de la sidérurgie, de la métallurgie, des cimenteries, des briqueteries, des travaux publics, des transports, de la réparation navale et des industries manufacturières.

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