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Culture du safran : l’expérience dans les zones montagneuses, un franc succès

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Des experts dans le domaine agricole ont affirmé, lors du 2ème salon national du safran, qui a pris fin samedi à Oran, que les expériences menées sur la culture du safran ont été un succès dans les zones montagneuses du pays, où ces espaces sont adaptés à ce type de plantes aux avantages économiques, selon l’agence officielle.

Dans ce cadre, l’expert en économie rurale Abed Fatah a indiqué que « les expériences de la culture du safran en zones montagneuses du pays ont été un franc succès ».

« Cette plante préfère se développer dans les zones situées entre 600 et 1.200 mètres au-dessus de la mer et que l’Algérie dispose des hauteurs moyennes, ce qui en fait « un pôle » dans ce type d’agriculture, qui a des perspectives économiques prometteuses qui profitent aux habitants de ces zones », a-t-il dit.

De plus, les conditions climatiques de ces zones montagneuses sont très adaptées à la culture du safran, car cette plante ne n’a pas besoin de grandes quantités d’eau et nécessite des méthodes traditionnelles et elle ne repose que sur le travail manuel dans les opérations de cueillette, de tri et de séchage, ce qui rend sa culture facile et peu coûteuse, a ajouté Abed Fatah, qui est également consultant à la Fédération algérienne des consommateurs.

En outre, la culture du safran peut être très rentable pour les habitants des zones montagneuses, car elle n’est pas considérée comme une activité agricole de subsistance, selon le même expert, qui a souligné que « la réussite de la culture du safran dans ces zones nécessite un accompagnement et une structuration sous forme de coopérative, notamment en matière d’échange de main-d’œuvre et de commercialisation ».

Petites expériences menées par des agriculteurs en zones montagneuses

Pour sa part, l’ingénieur agronome Merzouki Yamania a signalé que « de petites expériences menées par des agriculteurs en zones montagneuses connaissent une hausse de la production, d’une année à une autre, à la faveur de la régénération de bulbes de safran, ce qui nécessite d’intensifier ce genre de plantes, qui constituent un revenu supplémentaire pour la femme rurale et les femmes aux foyers, car cette culture recourt à une main d’œuvre féminine dans le tri et le séchage ».

Les habitants des zones montagneuses peuvent valoriser le produit du safran, surtout à travers l’extraction d’huiles, la fabrication du savon, de miel et donner des saveurs aux confitures, entre autres.

L’agronome, qui est gérante d’un bureau privé d’études et de consultations agricoles à Bouira, a mis l’accent sur « la sensibilisation à la culture de consommation du safran qui possède des vertus nutritives, médicinales et aromatiques ».

Par ailleurs, le deuxième salon national du safran a constitué l’occasion pour la caisse Nationale de mutualité agricole (CNMA) de sensibiliser les exposants à l’importance de l’assurance, tout en leur donnant des orientations liées au processus de croissance de la plante, en référence à l’attribution d’un contrat d’assurance pour cette filière pour préserver cette richesse, a expliqué le directeur régional du CRMA, Nabil Mohamed Bouazza, en évoquant deux expériences, la première à Sidi Chahmi et la seconde à Sidi BenYebka (Oran).

Cette manifestation, placée sous le patronage du Ministère de l’Agriculture et du développement rural et supervisée par la wilaya d’Oran, a été organisée par la Direction des services agricoles et la Chambre d’agriculture d’Oran, avec la participation d’agriculteurs de 12 wilayas.

APS

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