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Produit algérien : deux Salons permanents seront ouverts en Mauritanie et au Sénégal

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Deux salons permanents des produits algériens en Mauritanie et au Sénégal seront ouverts avant la fin du 1er semestre 2023, en attendant le lancement d’autres au Niger, au Nigéria, en Afrique du Sud et en France.

C’est ce qu’a annoncé mardi le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, lors d’une rencontre avec des exportateurs algériens des produits de construction au Palais des expositions en marge de la 25ème édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2023), rapporte l’agence APS.

Le ministre a fait savoir que « des négociations avancées sont en cours avec les autorités de la Mauritanie et du Sénégal pour ouvrir deux salons dédiés aux produits algériens avant la fin du 1er semestre » de cette année.

Concernant le palais des expositions algérien au Niger, le ministre a précisé que son lancement « demande du temps » car, a-t-il dit, « il faut réaliser l’infrastructure contrairement aux salons en Mauritanie et au Sénégal dont les infrastructures sont disponibles ». Il a indiqué que ces expositions permanentes qui seront supervisées par l’Agence nationale de promotion du Commerce extérieur « ALGEX » seront un espace de promotion des produits nationaux « tout au long de l’année ».

Des salons similaires seront ouverts au Nigéria, en Afrique du Sud, et en France dans le cadre du programme de promotion des produits algériens dans le monde, a-t-il ajouté.

Ce programme comprend la participation de l’Algérie aux principaux salons internationaux qui sont bénéfiques pour les produits algériens définis selon une étude menée par ALGEX.

Le ministre a relevé la possibilité d’organiser un salon ambulant des produits de construction sillonnant les pays africains, appelant les exportateurs à présenter leurs propositions sur les expositions qu’ils jugent à même de leur offrir de réelles opportunités pour l’ouverture d’espaces de coopération.

M. Zitouni a mis en exergue les grandes capacités dont dispose l’Algérie en matière d’exportation dans différents domaines, soulignant que « l’objectif du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour atteindre 13 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2023, n’est pas fortuit ».

La filière des matériaux de construction en Algérie a également « un grand potentiel » pour l’exportation, à la faveur « des produits compétitifs et de qualité dont elle dispose pour se positionner dans le marché mondial », affirmant que cette filière peut dépasser la barre d’1,3 milliard de dollars réalisés l’année dernière.

Les capacités de production algériennes en ciment avoisinent 40 millions de tonnes/an, tandis que le marché national a besoin de près de 20 millions de tonnes, d’où la nécessité de consentir davantage d’efforts pour exporter le surplus, a relevé le ministre.

Cependant, le ministre a déploré l’incapacité d’exporter tout ce surplus en raison de plusieurs facteurs dont la non disponibilité des infrastructures de base permettant d’augmenter l’exportation du ciment au niveau de l’ensemble des ports algériens.

Appelant l’ensemble des opérateurs à se tenir prêts à « accéder en force au marché africain », le ministre a rappelé l’importance de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAF) et les avantages fiscaux dont peuvent bénéficié les exportateurs algériens.

Lors de cette rencontre, le ministre a écouté les préoccupations de plusieurs exportateurs liées essentiellement aux infrastructures de base relatives à l’exportation et à certaines procédures administratives qui entravent leurs activités, en sus de l’impératif de protéger le produit local.

En réponse à ces préoccupations, M. Zitouni a réaffirmé la volonté d’éliminer tous les obstacles notamment en ce qui concerne la mise à disposition des infrastructures de base pour l’exportation, parallèlement aux efforts du ministère des Transports « pour affecter 25 avions à l’activité du fret et la restructuration de l’entreprise du transport maritime ».

Il y aura à l’avenir, selon le ministre, l’organisation d’ateliers de travail avec tous les acteurs du secteur de l’exportation pour relancer cette filière et réaliser les objectifs tracés.

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