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Le pétrole tombe à 77 dollars

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Les cours du pétrole ont terminé en forte baisse mercredi. La forte baisse des stocks américains et un rebond de la demande ne sont pas parvenus à calmer l’anxiété des traders sur la trajectoire de l’économie mondiale.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a lâché 3,81%, clôturant à 77,69 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), a lui perdu 3,59%, à 74,30 dollars.

Les deux variétés de référence du marché sont désormais plus bas que le niveau qu’elles affichaient avant l’annonce d’une réduction surprise de production par huit membres du cartel OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés de l’accord OPEP+).

Les prix ont chuté en fin de séance mercredi, malgré la publication d’un rapport de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) qui, en d’autres temps, aurait été de nature à les propulser vers le haut.

Durant la semaine achevée le 21 avril, les réserves commerciales de pétrole brut se sont contractées de 5,1 millions de barils aux États-Unis, soit plus du triple du million et demi qu’anticipaient les analystes, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg. Le reflux des stocks est partiellement attribuable au rebond de la demande, avec une hausse de 4,6% sur une semaine des livraisons de produits raffinés.

Ce jeudi, les prix se sont stabilisés. Vers 09H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin gagnait 0,31%, à 77,93 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, prenait 0,19%, à 74,44 dollars.

Les investisseurs attendant la publication des chiffres sur la croissance pour le premier trimestre des Etats-Unis, premier consommateur au monde. Les investisseurs attendent notamment la publication des chiffres sur le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis au premier trimestre, qui permettront de donner des indices sur la santé économique du pays.

Le marché reste à l’affut de signes de ralentissement ou de récession dans la première économie mondiale, qui se répercuteraient directement sur la demande de brut.

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