AccueilénergieMarché pétrolier : l'Algérie met en garde contre "l'adoption de mesures unilatérales"

Marché pétrolier : l’Algérie met en garde contre « l’adoption de mesures unilatérales »

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Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s’est exprimé, sur les développements observés récemment sur le marché pétrolier international.

Selon un communiqué du département de l’Energie et des Mines, diffusé ce mercredi 15 mars, M. Arkab « s’est dit extrêmement attentif quant à son évolution à court et moyen termes. »

Le ministre a rappelé que « les pays de la Déclaration de Coopération ont fait preuve de sagesse et d’une exceptionnelle clairvoyance en décidant unanimement et de manière transparente de réduire en octobre dernier leur production globale de 2 Mbj jusqu’à la fin 2023 afin d’assurer la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international au profit de l’économie mondiale. »

« Les efforts déployés par les pays de la Déclaration de Coopération depuis plus de 6 années pourraient être injustement anéantis par l’adoption de mesures unilatérales et de législations visant à dévoyer les mécanismes du marché, ce qui conduirait à un sous-investissement dans l’industrie pétrolière, des perturbations majeures dans les flux d’approvisionnement et créerait les conditions d’une instabilité durable du marché pétrolie », a prévenu M. Arkab.

Mardi, le ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, a exprimé son opposition à un plafond des prix du pétrole. Il a déclaré que le Royaume ne vendrait pas de pétrole à un pays qui imposerait un prix plafond à ses approvisionnements.

Le prince Abdelaziz a expliqué dans une interview publiée par Energy Intelligence que le plafonnement des prix du pétrole conduirait inévitablement à l’instabilité du marché, ajoutant que le Royaume réduirait sa production de pétrole.

Le ministre a indiqué que l’Opep+ avait réussi à apporter une stabilité et une transparence considérables au marché pétrolier, notamment par rapport à tous les autres marchés de matières premières.

«Le projet de loi Nopec ne reconnaît pas l’importance de disposer d’une capacité de réserve et les conséquences de l’absence de capacité de réserve sur la stabilité du marché», a-t-il poursuivi.

«Nopec compromettrait également les investissements dans les capacités pétrolières et ferait en sorte que l’offre mondiale soit largement inférieure à la demande future. Les conséquences se feront sentir dans le monde entier, tant pour les producteurs que pour les consommateurs, ainsi que pour l’industrie pétrolière», a-t-il souligné.

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