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Le pétrole achève calmement une année mouvementée

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Les prix du pétrole restaient stables vendredi pour une dernière séance peu représentative d’une année marquée par l’invasion russe de l’Ukraine, les craintes de récession et la pandémie de Covid-19 en Chine, qui ont provoqué de brusques mouvements au fil des mois.

Vers 11H15 GMT le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, grappillait 0,06%, à 83,51 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février, perdait 0,03%, à 78,39 dollars.

Sur l’année, les cours sont en hausse de 7,5% pour le Brent et de 4,2% pour le WTI. Mais ils ont perdu près de 40% de leur valeur par rapport aux pics enregistrés en mars, dans les premières semaines de la guerre en Ukraine.

Les sanctions visant la Russie, un des plus grands producteurs d’hydrocarbures dans le monde, ont dans un premier temps fait s’envoler les prix, mais « les craintes sur l’approvisionnement ont laissé la place à des inquiétudes sur la demande », rappelle Han Tan, analyste chez Exinity.

Les perspectives de récession à travers le monde et les politiques monétaires plus strictes ont pesé sur les prix. « L’année qui vient devrait être favorable pour le Brent, à condition que la reprise chinoise se matérialise », estime M. Tan.

La Chine a levé de nombreuses mesures visant à limiter la propagation du Covid-19, mais une nouvelle vague de contaminations dans ce pays alimente l’inquiétude des investisseurs.

Du côté du gaz naturel, la référence européenne, le contrat du TTF néerlandais pour livraison en février, cédait 5,46% à 79,25 euros le mégawattheure.

Sur l’année, le prix du TTF a augmenté de 12,6%, mais il a été divisé par 4 par rapport aux sommets atteints en mars, à 345 euros.

« Contrairement à ce qui était attendu, l’Union européenne encaisse la réduction de l’offre venue de Russie », notent les analystes de Berenberg.

« Même si la Russie a fermé plusieurs gazoducs essentiels au fil de l’année, l’UE a remonté ses réserves à 10% au-dessus de leur moyenne », et « l’Europe est bien préparée pour la saison de demande en chauffage », jugent-ils.

AFP

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