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Yacine Oualid : objectif de 8 startups pour 10.000 personnes

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Le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a affirmé mardi à Mila que l’objectif de son département ministériel est « de passer de 5 start-up pour 10.000 personnes actuellement à 8 start-up pour 10.000 personnes », selon l’agence officielle.

Dans son allocution à l’ouverture d’une journée d’étude organisée par le centre universitaire Abdelhafid-Boussouf sur « les start-up », le ministre a estimé que l’économie nationale avait besoin d’une nouvelle génération d’entrepreneurs qui jouissent de compétences et expériences dans divers domaines, affirmant : « notre objectif est de parvenir à 8 start-up pour 10.000 personnes ».

Le ministre a ajouté que l’augmentation du nombre de start-up « repose sur le principe de qualité » qui caractérise les nouvelles entreprises et société « non pas la logique quantitative » afin de générer de la richesse et des emplois.

Il a également considéré que la signature par le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune de la loi sur l’auto-entrepreneur et de la loi complément l’ordonnance portant statut général de la fonction publique avec la disposition prévoyant l’octroi d’un congé aux fonctionnaires souhaitant créer des entreprises constitue « une nouvelle évolution législative » qui encourage l’entrepreneuriat tout en garantissant l’aspect lié à la sécurité sociale et en facilitant l’intégration de l’environnement économique.

Dans le même contexte, le ministre a indiqué que les services de son département recense actuellement plus de 1000 entreprises ayant obtenu le label de start-up sur un total de 4.000 entreprises enregistrées pour création.

Il a également réaffirmé l’engagement à assurer l’accompagnement voulu pour ses entreprises par le biais d’incitations et avantages accordés à ce type d’entreprises et des dispositifs de soutien dont l’accélérateur de start-up, le fonds national de financement des start-up outre les dispositions légales propres à ce type d’entreprises afin de leur offrir un environnement propice.

Le ministre a invité les étudiants du centre universitaire de Mila à s’engager dans le domaine de start-up saluant à l’occasion la qualité de formation de l’université algérienne qui se caractérise par son innovation prouvée, a-t-il noté, et par les résultats honorables obtenus dans les concours scientifiques internationaux.

Il a également affirmé la confiance placée par les autorités du pays dans les compétences nationales et leur encouragement à investir leur potentiel l’échelle nationale.

Le ministre a assisté en compagnie du wali de Mila Mustapha Koreich aux travaux de cette journée d’étude qui ont mis en lumière les aspects liés au « financement des start-up », « la définition d’une start-up » et « le rôle de la bourse d’Alger dans la consolidation de l’entrepreneuriat chez les jeunes : incitations et mécanismes ».

Le ministre a visité l’exposition tenue en marge de la rencontre et présentant des modèles de start-up de Mila et d’autres wilayas ainsi que le siège de l’incubateur d’affaires du centre universitaire insistant sur l’importance de son rôle dans l’orientation des étudiants vers la création de start-up qui « auront un impact économique et des clients garant de leur succès et de leur pérennité ».

APS

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