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L’Algérie demande officiellement son adhésion aux BRICS

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L’Algérie a déposé une demande officielle pour rejoindre l’organisation des BRICS, a confirmé lundi une responsable du ministère des Affaires étrangères. 

L’envoyée spéciale chargée des grands partenariats internationaux au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Leila Zerrouki, a déclaré au Forum de la Radio nationale, que « l’Algérie a déposé une candidature officielle pour rejoindre le groupe BRICS ».

« Nous avons eu l’opportunité de participer au dernier sommet des BRICS en Chine, auquel le président algérien était invité », a expliqué Zerrouki. Le dernier sommet des « BRICS » s’est en effet tenu, fin juin, sous la présidence de Pékin, en visioconférence. 

Mme. Zerrouki a ajouté : « Ce sommet est sorti avec enthousiasme pour l’inclusion d’autres pays dans le groupe. Nous avons soumis notre demande, et tant la Russie que la Chine ont salué l’adhésion de l’Algérie. »

Leila Zerrouki a également révélé que le reste des pays BRICS a étudié le dossier algérien, avant de se prononcer. Il s’agit de l’Afrique du Sud, l’Inde et Brésil.

Fin juillet dernier, lors d’une rencontre périodique avec la presse nationale, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait indiqué que l’Algérie satisfaisait, en grande partie, aux conditions d’adhésion aux BRICS. « L’adhésion au Groupe BRICS est tributaire de conditions économiques auxquelles l’Algérie satisfait en grande partie », avait-il déclaré.

Le président de la République avait indiqué que « cela est envisageable, mais n’anticipons pas. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura de bonnes nouvelles ». Et d’ajouter : « l’Algérie s’intéresse aux BRICS, en ce qu’ils constituent une puissance économique et politique ». « L’adhésion à ce groupe mettrait l’Algérie, pays pionnier du non-alignement, à l’abri des tiraillements entre les deux pôles », avait-t-il dit.

Par la suite, la Russie et la Chine, qui font partie de ce groupe, s’étaient exprimés sur la volonté de l’Algérie d’adhérer à cette organisation économique internationale.

Début septembre dernier, l’ambassadeur de Russie en Algérie, Valerian Shuvaev, avait déclaré que Moscou ne s’opposait pas à la volonté de l’Algérie de rejoindre le groupe des BRICS.

« La Russie n’a aucune objection au désir de l’Algérie de rejoindre le groupe BRICS, et le président Tebboune a écrit au président Poutine à ce sujet », avait déclaré Shuvaev lors d’une conférence de presse au siège de l’ambassade de Russie en Algérie.

Quelques semaines plus tard, soit le 25 septembre, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, avait déclaré à New York (Etats-Unis), que la Chine accueille favorablement l’adhésion de l’Algérie à la famille des BRICS. Le MAE chinois avait souligné que l’Algérie est un « grand pays en développement » et un « représentant des économies émergentes ».

« La Chine soutient l’Algérie dans son rôle de président tournant de la Ligue arabe et dans la bonne tenue du Sommet arabe et accueille favorablement son adhésion la famille des BRICS », avait indiqué M. Wang Yi, à l’issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, en marge de la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Le Groupe BRICS comprend cinq pays : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

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