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Découvertes de gaz à Hassi R’mel : la production débutera dès septembre prochain

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Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a annoncé, dimanche à Alger, que la production du gaz découvert récemment au niveau de la zone de Hassi R’mel (Laghouat) débutera dès septembre prochain, grâce notamment aux installations déjà existantes.

« Nous pourrons obtenir la première production en septembre après six mois de la découverte du gisement, ce qui n’est jamais arrivé en Algérie », a indiqué M. Hakkar lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la présentation du bilan 2021 et des cinq premiers mois de 2022 du Groupe Sonatrach, rapporte l’APS.

Le PDG de Sonatrach a ainsi souligné « l’importance du temps réduit pour la production des premières quantités de gaz au niveau des nouveaux gisements grâce aux installations et aux puits existants, permettant de produire plus de 10 millions de m3/jour ».

Marché gazier international

Concernant le marché gazier international marqué par l’apparition de nouvelles sources d’approvisionnement et l’augmentation de la capacité de certains producteurs tels que le Qatar, l’Australie et le Mozambique, M. Hakkar a estimé que « cela ne constitue pas une menace pour les exportations nationales, notamment au vu de la position stratégique de l’Algérie ».

« Ces producteurs exportent du GNL présentant une flexibilité d’export vers l’ensemble des pays. Cependant, l’export par gazoduc permet d’avoir plus d’instantanéité », a-t-il noté, ajoutant que l’Algérie a l’avantage d’être reliée à l’Europe par des gazoducs permettant de faire parvenir le gaz en quelques heures à l’Europe.

Gazoduc transsaharien

S’agissant du gazoduc transsaharien, M. Hakkar a mis en avant les avancées du Nigéria au niveau des infrastructures nécessaires, ajoutant que l’Algérie, de son côté, se base sur « son réseau bien développé » parvenant jusqu’à la région de Reggane.

Interrogé sur une autre option, évoquée à l’international, d’un gazoduc acheminant le gaz nigérian vers l’Europe via l’Atlantique, M. Hakkar a noté que ce projet devra passer par une douzaine de pays « ce qui s’avère très complexe », a-t-il dit.

« De plus, la population des pays traversés par ce projet ne peut pas forcément acquérir le gaz aux prix du marché. Une multitude de facteurs compliquent la réalisation de ce projet », a expliqué le PDG de Sonatrach.

Gaz torché

Concernant des données d’une récente étude émanant d’un organisme étranger montrant une importante quantité de gaz torchés sur les sites de Sonatrach, M. Hakkar a affirmé que « ces chiffres nous semblent incorrects », ajoutant que Sonatrach s’est rapprochée de l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL) pour l’application des techniques satellitaires pour l’estimation du gaz torché.

Ces estimations, a-t-il rappelé, ont démontré « une différence de niveau par rapport à celles rapportées par un organisme étranger », en rappelant les engagements de Sonatrach pour la préservation du climat en baissant son empreinte carbone à travers plusieurs projets.

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