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Hydrocarbures offshores en Algérie : un cadre de Sonatrach s’exprime

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Le directeur de Division pétrolière Engineering développement, activité Exploration et Production à Sonatrach, Mahmoud Djidjelli, s’est exprimé, ce mercredi, sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures offshores au large des côtes algériennes.

S’exprimant ce matin sur les ondes de la radio chaîne 3, le cadre de Sonatrach a fait savoir que « les travaux en offshore ont déjà été entamés. » « La séismique 3D a déjà été acquise et évaluée au large de Skikda », a-t-il indiqué, en précisant que « les travaux se poursuivent à Tlemcen, Mostaganem, Béjaia, Skikda ».

« Le potentiel n’est pas encore avéré », a-t-il dit, estimant qu' »à l’heure actuelle, les potentiels en offshore ne sont pas importants, vu la cherté des coûts d’investissement. »

Un premier forage offshore en 2023

Le 9 janvier dernier, le vice-président responsable de la stratégie, de la planification et de l’économie à Sonatrach, Rachid Zerdani, avait indiqué, sur les ondes de la même radio, que la compagnie nationale des hydrocarbures prévoit de réaliser son premier forage de pétrole en offshore en 2023.

Rachid Zerdani avait précisé que ce premier forage permettra de mettre en évidence le potentiel identifié sur les périmètres sur lesquels Sonatrach opère avec des partenaires. Il s’agit de deux périmètres, l’un situé à l’Est et le second identifié dans le bassin Ouest du pays.

A ce propos, il convient de rappeler que le Sonatrach avait conclu, en octobre 2018, des accords avec le français Total et et l’italien ENI, portant sur l’exploration des hydrocarbures offshores au large des côtes algériennes.

Total abandonne

Selon les termes du contrat, l’exploration dans la zone Est à Béjaïa,  sera menée par ENI dans le bassin oriental algérien, sur une superficie de 15 000 m2, dont l’objectif est d’identifier les réservoirs gréseux et carbonatés.

Dans la zone d’intérêt Ouest, dans le bassin occidental algérien, l’exploration sera menée par Total, sur une superficie de 10 000 m2, dont l’objectif est également d’identifier les réservoirs gréseux et carbonatés.

En mars 2019, l’Algérie avait donné le feu vert pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures Offshores.

Mais, en février 2021, l’ancien ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, avait révélé, également sur les ondes de la chaîne 3, que le français Total avait abandonné le contrat de prospection des hydrocarbures offshore au large de la côte ouest de l’Algérie, tandis que, le contrat de l’Eni sur la prospection offshore au large de la côte Est, est toujours en cours.

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