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Tebboune : Sonatrach est « l’un des puissants leviers de la souveraineté nationale »

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, jeudi à Oran, que Sonatrach était « l’un des puissants leviers de la souveraineté nationale ».

En marge de la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une station de dessalement d’eau de mer à Cap Blanc, dans la commune d’Aïn El Kerma, dans le cadre de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oran, le Président Tebboune a salué le rôle joué par Sonatrach qui est, a-t-il dit, « l’un des puissants leviers de la souveraineté nationale de l’Algérie ».

Sonatrach est « le bouclier qui protège l’Algérie après ses forces armées, les militants et les citoyens », a affirmé le président de la République, selon le compte-rendu de l’agence APS.

A cette occasion, le Président Tebboune a adressé ses sincères remerciements à tous les travailleurs de Sonatrach pour leurs efforts et leur patriotisme, soulignant que l’histoire retiendra que cette société nationale a permis à l’Algérie de « faire entendre sa voix haut et fort et garder la tête haute dans une conjoncture très sensible ».

Après avoir suivi un exposé sur les réalisations les plus importantes du groupe Sonatrach depuis 2020, le Président Tebboune a insisté sur la révision de l’investissement en matière de production de gasoil, soulignant que la tendance mondiale se dirige vers la réduction de l’utilisation de ce type d’énergie.

Le président de la République a donné des instructions à l’effet d’étudier cette question avec les ministères des Transports et de l’Energie « afin que l’investissement ne soit pas vain dans la production de ce type de carburant ».

Le président de la République a également salué les efforts de Sonatrach dans la fabrication de produits que l’Algérie importait jusque là, mettant en avant l’effort du groupe pour son adhésion à « la nouvelle politique de consolidation de la production nationale, parallèlement à la réduction des importations, sauf en cas de nécessité ».

Le dessalement d’eau de mer pour alimenter le citoyen en eau potable

Par ailleurs, le Président Tebboune a souligné que « la politique de dessalement de l’eau de mer est la plus sûre » pour alimenter les citoyens en eau potable.

Dans ce contexte, il a rappelé que le groupe Sonatrach a acquis les techniques et les technologies permettant la construction de stations de dessalement d’eau de mer.

« Aujourd’hui, nous sommes en mesure de réaliser ces stations avec nos propres moyens », a-t-il indiqué, estimant que « la conjugaison des efforts permettra de libérer l’Algérie des problèmes d’approvisionnement en eau potable ».

Concernant les projets de réalisation de cinq stations de dessalement d’eau de mer d’une capacité de 300.000 mètres cubes par jour chacune dans différentes wilayas qui permettront de porter la production à 3,3 millions de m3, le président de la République a souligné qu’il s’agit d’importantes infrastructures qui garantiront l’approvisionnement en eau potable notamment dans les villes à forte densité démographique.

Il a rappelé, à ce propos, que l’Algérie, avec ses 74 barrages dont 90% ont été construits après l’indépendance, occupe la première place dans ce domaine à l’échelle maghrébine et africaine. Toutefois, ce réseau reste insuffisant eu égard à la sécheresse que connaît le pays depuis quatre ou cinq années », a-t-il relevé.

Le Président Tebboune a appelé les citoyens à « faire preuve de patience en attendant l’achèvement des projets », recommandant, en parallèle, aux sociétés de distribution d’eau de « ne plus priver d’eau le citoyen durant deux jours consécutifs ou plus ».

« Même si l’eau devient rare, il est possible de la fournir aux citoyens pendant quelques heures par jour en attendant que la situation s’améliore », a-t-il indiqué, ajoutant que « l’eau est une affaire de gestion plus qu’une affaire de pénurie ».

Dans ce sens, il a invité les responsables du secteur à revoir les données liées à la production et à la distribution de ce produit vital, qui « ne reflètent pas parfois la réalité ».

Algérie-Eco/APS

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