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Gazoduc transsaharien : accord pour la concrétisation du projet dans « les plus brefs délais »

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Les ministres de l’Energie d’Algérie, du Niger et du Nigeria ont convenu, lundi, lors d’une réunion tripartite sur le projet de Gazoduc Transsaharien (TSGP) à Abudja (Nigeria) de la pose « des premiers jalons » de ce projet, en prévision de sa concrétisation dans « les plus brefs délais », a affirmé le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion l’ayant regroupé avec le ministre d’Etat nigérian des ressources pétrolières, Timipre Sylva et le ministre nigérien de l’Energie et des énergies renouvelables, Mahamane Sani Mahamadou, M. Arkab a souligné, selon l’APS, qu’il a été convenu de « poser les premiers jalons de ce projet, à travers l’entame des études techniques, en prévision de sa concrétisation sur le terrain dans les plus brefs délais ».

Il a été convenu également de la poursuite des concertations par le biais de l’équipe technique, formée lors de cette réunion et chargée d’élaborer toutes les clauses, ainsi que les études techniques et financières et les études de faisabilité relatives à la concrétisation du TSGP, ajoute le ministre.

Les trois ministres ont convenu d’organiser la prochaine réunion tripartie dans une courte période, au plus tard fin juillet, en Algérie, a fait savoir M. Arkab, qui a affirmé que cette réunion était « très importante et réussie », et avait permis d’évoquer tous les aspects liés à la réalisation d’un gazoduc transsaharien reliant les trois pays au continent européen sur une distance de plus de 4.000 km.

Accompagné du PDG du groupe Sonatrach et des cadres du ministère, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab est arrivé, lundi, à l’Aéroport international Nnamdi Aziliwe à Abuja, pour prendre part à la réunion tripartite entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, autour du projet de gazoduc transsaharien.

Lors de cette visite, M. Arkab s’est entretenu à Abuja avec ses homologues nigérien et nigérian, en présence de l’ambassadeur d’Algérie au Nigeria, du PDG du groupe Sonatrach et des cadres du ministère, a indiqué un communiqué du ministère.

Lors de sa participation aux travaux de la réunion tripartite entre l’Algérie, le Niger et le Nigéria sur le gazoduc transsaharien, en présence des délégations des trois pays concernés, M. Arkab a affirmé dans son allocution, que l’adoption de la réunion précédente tenue à Niamey le 16 février dernier par le biais d’une déclaration tripartite, a jeté les fondements d’une feuille de route visant, notamment, la constitution d’un groupe de travail dans l’objectif de lancer la mise à niveau d’une étude de faisabilité de ce projet ».

« Cette voie témoigne de la volonté des trois parties concernées par le projet, de le réactiver », a-t-il soutenu, ajoutant que ce « projet à caractère régional et international vise, en premier lieu, le développement socio-économique de nos pays ».

M. Arkab a fait savoir que « la relance du projet enregistré dans le cadre de la mise en œuvre du programme NEPAD intervient dans un contexte géopolitique et énergétique marqué par une forte demande sur le gaz et le pétrole, d’une part, et la stagnation de l’offre d’autre part, à cause de la réduction des investissements notamment en matière de prospection gazière et pétrolière depuis 2015.

Le ministre a également estimé que le TSGP « était un exemple de la volonté de nos trois pays à mettre en place une infrastructure régionale d’envergure internationale qui soit conforme à nos objectifs nationaux et à nos obligations internationales en tant que pays engagés à réduire l’empreinte carbone et sécuriser l’approvisionnement des marchés en gaz naturel ».

Selon M. Arkab, ce projet constitue également « une nouvelle source d’approvisionnement pour des marchés constamment sollicités, compte tenu de la place que le gaz naturel occupera dans le mix énergétique à l’avenir ».

En s’appuyant sur l’expérience des trois pays dans le domaine de la production, du transport et de la commercialisation du gaz naturel, en sus de ses avantages, ce projet devra renforcer les capacités de production et d’exportation des trois pays, a souligné le ministre.

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