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Algérie-France : Ce qu’a dit Jean-Yves Le Drian

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Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a effectué, mercredi 13 avril, une visite à Alger. Le MAE français a été reçu par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.

A l’issue de l’audience, Jean-Yves Le Drian a déclaré : « Nous avons poursuivi le travail engagé sur la relance, en cours, de nos relations bilatérales. Elles sont essentielles pour chacun de nos deux pays ».

Selon, le chef de la diplomatie française, les deux pays souhaitaient inscrire ces relations « dans la durée » avec « la perspective d’une réunion prochaine du Comité de Haut niveau entre les gouvernements français et algérien ».

La France et l’Algérie ont des liens « historiques profonds, des liens humains multiples entre nos deux peuples de part et d’autre de la Méditerranée. A nous de les inscrire dans une perspective historique d’avenir », a-t-il ajouté, selon l’agence APS.

Evoquant les défis régionaux auxquels font face les deux pays, dont celui du terrorisme, M. Le Drian a soutenu que la coopération entre l’Algérie et la France dans le domaine de la sécurité pour la stabilisation de l’environnement régional est « indispensable en Méditerranée comme en Afrique ».

Au sujet de l’évolution de la situation au Sahel, M. Le Drian a plaidé pour la relance du processus de transition en Libye, estimant, en outre, que l’Algérie et la France ont des « défis stratégiques partagés ».

Il a cité, à ce propos, la crise en Ukraine et ses répercussions sur « la sécurité de l’Europe et la stabilité internationale ».

« Nous avons abordé ensemble ces dossiers sensibles dans un esprit de confiance, un esprit de solidarité, cet esprit qui préside à d’autres partenariats », a-t-il ajouté.

Remerciant le chef de l’Etat pour « le long entretien » qu’il a bien voulu lui accorder, le ministre français des Affaires étrangères a affirmé accorder « beaucoup d’importance » à se retrouver à nouveau à Alger, quatre mois après sa précédente visite.

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