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Dessalement d’eau de mer : la station de Bordj El Kiffan mise en service début avril

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La station de dessalement d’eau de mer dans la commune de Bordj-El-Kiffan (Est d’Alger) entrera en exploitation début du mois d’avril, a annoncé, jeudi à Alger, le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, qui a rassuré quant à l’alimentation en eau potable des habitants de la capitale durant le mois de Ramadhan.

Lors d’une Journée de sensibilisation sur le service public des eaux et de l’assainissement, organisée par la Société des Eaux et d’Assainissement d’Alger (SEAAL) en présence des membres des deux Chambres du Parlement de la wilaya d’Alger, le ministre a déclaré que cette station, d’une capacité de 10.000 mètres cubes (m3)/jour, sera mise en exploitation début du mois d’avril, rapporte l’APS.

Outre la station de Bordj-El-Kiffan, celle d’El Marsa, d’une capacité de 60.000 m3/j, devra également être opérationnelle dès juillet prochain, a ajouté le ministre, rappelant que la capitale a bénéficié d’un programme initial de réalisation de trois stations de dessalement d’eau mer à Zeralda, Palm Beach (Staoueli) et Ain-Benian, avant qu’un programme supplémentaire d’urgence pour la réalisation de trois autres stations ne soit décidé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

A la faveur de ce programme, les stations réunies de Bordj-El-Kiffan, El-Marsa et Corso devront assurer un approvisionnement additionnel de la capitale de l’ordre de 150.000 m3/j, sachant que la station de Corso est dotée d’une capacité de 80.000 m3/j.

« L’avantage aujourd’hui, c’est que l’eau potable est distribuée un peu partout dans la capitale qui sera sécurisée au seuil minimal de 750.000 m3/jour et ce, quelle que soit la situation », a assuré le ministre, rappelant la décision d’augmentation de la production quotidienne en eau potable durant le mois de Ramadhan, laquelle passera à 850.000 m3/jour.

Avec l’entrée en exploitation des nouvelles stations de dessalement alimentant la capitale, les capacités productives quotidiennes de la wilaya devront passer de 750.000 m3/jour à 950 000m3/jour l’été prochain », a affirmé le ministre.

Considérant que « la sécurisation hydrique passe par le dessalement de l’eau de mer, en raison notamment de la faible pluviométrie », le ministre a fait savoir que cette option « représente actuellement 17% à l’échelle nationale », tablant sur « un taux de 42% d’ici 2024 et 60% à l’horizon 2030, alors que les eaux superficielles et souterraines représenteront chacune d’elles 20% ».

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