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Murs en béton sur les plages : le wali d’Oran s’exprime

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Le wali d’Oran, Saïd Sayoud, s’est exprimé au sujet de la fermeture des accès à des plages oranaises par des murs en béton pour lutter contre le phénomène de l’émigration clandestine.

S’exprimant dimanche dernier en marge de l’inauguration de la 12ème édition du salon international « Siaha », le wali d’Oran a expliqué que la décision de leur construction a été prise par la commission de sécurité « dans l’intérêt général », rapporte le journal Liberté dans son édition de ce mardi 15 mars.

Selon le wali, « la pose de ces murs est une solution temporaire dictée par des considérations sécuritaires » afin de « lutter contre l’émigration clandestine », précisant que « les accès bloqués sont ceux empruntés habituellement par les harraga pour acheminer la logistique nécessaire pour une traversée clandestine ».

Indiquant que les murs en béton seront supprimés dès que la situation s’améliorera, M. Sayoud a fait état de l’installation de caméras de surveillance sur tout le territoire de la wilaya, dont le taux d’avancement de l’opération est de 60% et sera bouclée « fin avril, début mai ». Selon le wali d’Oran, la surveillance permanente des plages de la wilaya devrait permettre d’éliminer ces obstacles qui n’auront plus lieu d’être. 

Au sujet du mécontentement des riverains et les oranais en général concernant la pose de ces murs en béton qu’ils ont qualifié de « crime contre l’environnement », M. Sayoud a dit comprendre leur réaction. « On leur a expliqué qu’on n’avait pas d’autre choix pour contrôler ce phénomène », a-t-il déclaré, en indiquant que le phénomène de la harga a été réduit de plus de 70% grâce notamment au travail de tous les acteurs engagés dans cette lutte.

Le wali d’Oran a également démenti les informations relayées sur les réseaux sociaux sur la construction d’un « mur de Berlin », indiquant que le pan le plus long ne dépasse guère les 3,5 m, rapporte encore le quotidien Liberté, qui rappelle que l’opération de bétonnage des accès aux plages avait commencé à la plage de Trouville et à celle de Bomo-Plage, avant de s’étendre à la Grande-Plage, à Bousfer-Plage et aux Andalouses.

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