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Kamel Issad, PDG de l’ENTMV : « J’ai refusé de vendre le Tarik Ibn Zyad »

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Le navire Tarik Ibn Zyad, relevant l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV), « en raison de défaillances techniques et de l’expiration des certificats internationaux relatifs aux normes de sécurité ».

La semaine passée, le ministère des Transports a annoncé, dans un communiqué, que les travaux de réparation et de maintenance du navire Tariq Ibn Zyad ont été lancés et se poursuivront durant 40 jours. « Le navire Tarik Ibn Zyad est entré jeudi au chantier naval de l’Entreprise de réparation des navires (ERENAV) au niveau du port de Béjaia », a précisé le communiqué, repris par l’agence APS.

Le ministère a expliqué qu’il s’agit principalement des travaux de rénovation de la coque du navire (200 m² de métal), la maintenance des équipements mécanique électrique, la réparation des différents équipements de contrôle (pour la première fois par ERENAV), outre le réhabilitation des équipements de confort à bord du navire.

Entré en service en novembre 1995, le navire Tarik Ibn Ziyad dispose d’une capacité d’accueil de 1300 passagers et 450 véhicules. La longueur de ce navire est de 157 mètres alors que son maître bau est de 25 mètres.

La reprise des activités du navire permettra d’augmenter les capacités globales de la flotte nationale de transport maritime à 5.700 passagers et 1.650 véhicules, ce qui contribuera au renforcement des voyages maritimes des citoyens, notamment durant la saison estivale », a précisé le ministère.

Lors de son audition par la Commission des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger de l’Assemblée populaire (APN), le PDG de l’ENTMV, Kamel Issad, a évoqué l’état dans lequel il avait trouvé le Tarik Ibn Zyad à son arrivée à la direction de l’ENTMV en octobre 2021. « Lorsque j’ai rejoint l’ENTMV, le Tariq Ibn Ziyad était dans un état indescriptible, abandonné. Il était à la pêcherie d’Alger, complètement rouillé », a-t-il indiqué.

Il a également révélé qu’il y avait une résolution pour vendre le navire par le conseil d’administration de l’ENTMV. « Lorsque je suis arrivé au conseil d’administration de l’entreprise, on m’a indiqué qu’il y avait une résolution de vente du Tariq », a-t-il déclaré, en ajoutant qu’il a refusé de vendre le bateau.

« J’ai refusé de le vendre. On m’a posé la même question au ministère (des transports, ndlr), je leur ai également répondu que je refusais de le vendre », a-t-il dit, en soulignant que c’est à ce moment-là que » l’idée de vendre le navire a été arrêtée ».

« Je connaît la valeur ce bateau », a-t-il dit, en ajoutant que le « Tariq Ibn Zyad », à « lui seul, en 1995, faisait vivre toute l’entreprise (l’ENTMV). » « Ce bateau faisait quatre rotations par semaine », a-t-il rappelé.

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