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La facture d’importation des carburants baisse de 1,7 milliard de dollars en 2021

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La facture d’importation du carburant a baissé en Algérie de 1,7 milliard de dollars en 2021. 

« Pour l’année 2021 principalement, les importations ont été réduites concernant les essences et le gasoil. Nous sommes passés d’une facture de 2 milliards de dollars à une facture de 300 millions de dollars », a indiqué le vice-président de l’activité raffinage et pétrochimie, Baatouche Boutouba.

Intervenat ce mercredi 16 février 2022 sur les ondes de la radio chaîne 3, le même responsable a précisé que cette facture « a concerné essentiellement des additifs utilisés dans la pétrochimie et la fabrication de l’essence », soulignant que ce résultat était lié, notamment, à la réhabilitation des raffineries du Nord, une opération lancée en 2009.

Selon l’intervenant, la réhabilitation des raffinerie d’Arzew, de Skikda et celle d’Alger achevée (en 2019) a permis une « optimisation des flux » à l’image du flux à la base permettant la production du carburant. Et de poursuivre que la naftec, valorisée en isomérat, pour produire plus et améliorer la base et pour ce qui est du fond de baril le passage au cracking du fioul a permis de produire une base d’essence et de gasoil.

« La Sonatrach a six raffineries avec une capacité de traitement de 30 millions de tonnes et avec la réhabilitation a permis d’améliorer le traitement de 3.5 millions de tonnes de brut ce qui a généré un plus de gasoil à deux millions de tonnes et 1.5 millions de tonnes d’essence pour subvenir aux besoins du marché national », a indiqué le même responsable.

Il a souligné qu’« en dépit d’un certain ralentissement, le taux de consommation a subi une augmentation ramenant la production à 10 millions de tonnes de gasoil et 4.5 millions de tonnes d’essence ». Autrement dit « une augmentation de 7% à 8% annuel entre 2000-2015 ».

Malgré un ralentissement en 2019-2020, cette augmentation est globalement due à l’activité économique qui a connu un regain, à la consommation du parc automobile qui est passé à six millions véhicules », a-t-il constaté.

Ce qui témoigne, selon le même responsable, de l’amélioration de l’activité économique et de la mobilité du citoyen algérien suite à l’amélioration de la situation sécuritaire et surtout les prix bas des carburants.

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