AccueilActualitéNationalHuile de table : la vente interdite aux mineurs (Rezig)

Huile de table : la vente interdite aux mineurs (Rezig)

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Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a confirmé, samedi à Oran, l’information d’interdiction de la vente de l’huile de table aux mineurs.

Le ministre a relevé que « l’exploitation d’enfants et de mineurs à des fins de spéculation a été enregistrée et que des individus les envoient pour acheter quotidiennement ce produit en grandes quantités, chose qui a également causé une certaine rareté ».

La loi anti-spéculation « sera appliquée à la lettre »

Selon Rezig, la nouvelle loi contre la spéculation « sera appliquée à la lettre et toute personne stockant l’huile à des fins spéculatives sera traduite en justice ».

En marge de sa visite à l’usine de production d’huile alimentaire « Afia » dans la commune de Hassi Bounif et l’usine « Sim » de broyage de graines oléagineuses et de raffinage des huiles alimentaires, basée dans la zone de Hamoul, le ministre a indiqué que la loi a été publiée dans le Journal Officiel et sera appliquée « à la lettre ». « Tout commerçant ou propriétaire de local stockant l’huile à des fins spéculatives sera traduit en justice », a-t-il déclaré, selon l’agence APS.

D’autre part, les citoyens stockant ce produit à large consommation à des fins spéculatives seront également poursuivis en justice, soulignant à ce propos que son département et les services de sécurité « sont résolus à traduire devant la justice tout spéculateur et ce, dans le cadre de la nouvelle loi contre la spéculation ».

La pénurie est due à la spéculation et la frénénsie des citoyens

Par ailleurs, M. Rezig a estimé que « la spéculation et la frénésie de certains citoyens pour ce produit de large consommation ont causé sa pénurie et sa raréfaction dans de nombreuses wilayas du pays », démentant l’existence d’une quelconque crise d’huile. « En fait, il y existe plutôt une forte demande et une pression sur ce produit », a-t-il expliqué.

A ce propos, le ministre a indiqué que ce produit est disponible en quantités suffisantes, mais les spéculateurs et quelques rumeurs colportées sur une prétendue pénurie de ce produit ont poussé de nombreux citoyens à changer leurs comportements de consommation et à stocker ce produit, ce qui s’est traduit directement sur le marché, occasionnant une grande pression sur cette matière.

D’énormes quantités produites et mises sur le marché

Le ministre a également affirmé que sa visite à Oran est intervenue pour informer les citoyens sur les énormes quantités produites et mises sur le marché, notant que les besoins quotidiens de ce produit sont de 1.600 tonnes alors que la production quotidienne d’huile se situe entre 2.500 et 3.000 tonnes.

A ce propos, le ministre a estimé qu’ »il est étonnant que nous produisions toute cette quantité d’huile et injectée dans le marché, alors que beaucoup parlent de rareté ». « En réalité, le problème réside dans la spéculation et les mauvais comportements de quelques citoyens et non pas dans la production », a-t-il ajouté.

L’usine de production d’huile alimentaire « Afia » de Hassi Bounif produit environ 600 tonnes quotidiennement, alors que l’usine « Sim » de Hamoul assure une production quotidienne de 720 tonnes. Lors de sa visite à ces deux unités, le ministre s’est enquis des lignes de production, de stockage et de distribution.

Il est à noter que des unités de production d’huile alimentaire sont implantées à Alger, Oran, Bejaïa, Annaba, Oum Bouaghi et Mascara. Des instructions ont été données à leurs responsables pour augmenter la capacité de distribution à plus de 3.000 tonnes/jour, de façon à dépasser les besoins nationaux, selon Kamel Rezig.

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