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Toufik Hakkar : les recettes de Sonatrach ont augmenté de 70% en 2021

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Le Président-directeur général (P-dg) de Sonatrach, Toufik Hakkar a indiqué, dimanche, que les recettes de la société avaient augmenté de 70% en 2021, comparativement à l’année 2020, et ce, grâce à l’augmentation de ses exportations en hydrocarbures.

Dans un entretien accordé à la chaîne d’information internationale algérienne « AL24 News, Toufik Hakkar a indiqué qu’en 2021, Sonatrach a réussi à réaliser des exportations d’hydrocarbures d’une valeur de plus de 34,5 milliards de dollars (contre 20 milliards de dollars en 2020), tandis que les revenus sur le marché national se sont élevés à 2,5 milliards de dollars.

Il a qualifié ces indicateurs de « positifs » qui offrent à Sonatrach des possibilités d’investissement.

Les quantités totales de production de Sonatrach ont enregistré une croissance de 5% à la fin de 2021, selon le PDG, qui a indiqué que les quantités exportées ont augmenté de 19% au cours de l’année écoulée, selon le même responsable.

Concernant l’année 2022, il a souligné la détermination de Sonatrach à poursuivre son plan de développement des capacités de production nationales afin de répondre aux besoins internes, qui enregistrent une croissance annuelle de 5%, ainsi que les obligations contractuelles avec divers partenaires, notamment en Europe et en Asie.

Dans ce contexte, il a révélé que Sonatrach investira 40 milliards de dollars en 2026, dont 8 milliards de dollars en 2022. Pour assurer la mise à disposition de ces fonds, la Sonatrach doit maintenir la stabilité des prix du pétrole dans une fourchette de 70 dollars le baril, selon M. Hakkar.

Concernant les projets de la Sonatrach à l’extérieur du pays, M. Hakkar a révélé que les efforts se poursuivent pour ramener la société en Libye afin d’achever ses projets pétroliers, en créant les conditions appropriées, notamment en ce qui concerne la sécurité et la sûreté des travailleurs et des équipements.

En réponse à une question sur le projet de gazoduc Algérie-Niger-Nigeria, le PDG de Sonatrach a annoncé l’achèvement imminent des études menées par des groupes de travail mixtes.

Il a expliqué que ces études visent à mettre à jour les données fournies par les études de faisabilité réalisées entre 2009 et 2014 avec des financements de banques internationales, afin de donner une vision plus précise du processus et du coût d’investissement. Il a déclaré : « Le travail se poursuit, et au cours des prochains mois, nous annoncerons les résultats.

Sonatrach a également alloué dans son plan prospectif 500 millions de dollars d’investissements pour protéger l’environnement, a expliqué le même responsable.

Gaz : Inauguration de la quatrième station de pompage pour « Medgaz » en janvier

Sonatrach s’apprête à inaugurer la quatrième station de pompage du gazoduc qui transporte le gaz algérien vers l’Espagne et le Portugal, « Medgaz », au cours du mois de janvier, selon le directeur.

M. Hakkar a précisé que cette installation permettra de sécuriser les approvisionnements en gaz algérien des marchés espagnol et portugais selon les quantités contractuelles et de répondre à une éventuelle demande supplémentaire.

Dans ce contexte, le PDG a confirmé que l’Algérie, à travers la Sonatrach, était en mesure de remplir toutes ses obligations contractuelles avec la partie espagnole, estimées à 10,5 milliards de mètres cubes par le seul gazoduc Medgaz, « sans problème significatif ».

L’Algérie avait décidé de renoncer à l’utilisation du gazoduc Maghreb-Europe pour acheminer son gaz vers l’Espagne et le Portugal, à compter du 1er novembre dernier.

Concernant l’annonce du transport de gaz algérien vers le Maroc après l’arrêt de l’exploitation du gazoduc, Toufik Hakkar a précisé qu’il ne s’agissait de gaz, mais plutôt de petites quantités de propane et de butane qui ont été transportées dans le cadre de précédents contrats avec des clients marocains et qui n’ont pas été renouvelés.

Il a ajouté : « Ces contrats ont expiré fin 2021 et n’ont pas été renouvelés, conformément aux décisions souveraines de l’Algérie prises dans ce domaine ».

Il a poursuivi : « Les quantités qui étaient principalement destinées au marché marocain étaient dirigées vers d’autres marchés méditerranéens », notant que « l’expérience de Sonatrach dans ce domaine lui a permis de trouver de nouveaux marchés dans un court laps de temps ».

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