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Mebtoul: « Le redressement de l’économie nationale impose le devoir de vérité sur la situation de l’Algérie »

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C’est par un langage de la vérité que l’on peut corriger les erreurs. C’est ce qu’estime le professeur Abderrahmane Mebtoul qui pense qu’en perpétuant les discours et comportements du passé on ne peut aboutir qu’à de fausses solutions qui accentuent la crise politique, économique et sociale. 

« On peut se satisfaire d’un discours d’autosatisfaction alors que l’économie nationale est en panne. Concernant le solde éventuellement positif en 2021 de la balance commerciale, elle a une signification limitée, avec le nombre de projets bloqués dont la réalisation aurait donné un déficit  de la balance commerciale fin 2021 », indique le professeur.

Pour lui, il ne faut jamais, en économie, raisonner en statique mais toujours en dynamique. « Dans un tel contexte, prenons garde aux utopies en induisant en erreur l’opinion publique nationale, pas les étrangers qui connaissent parfaitement la structure économique du pays, de l’annonce de 4 milliards de dollars hors hydrocarbures pour l’année 2021 », ajoute MMebtoul.

Selon le professeur, en ce mois de décembre 2021, la structure de l’économie algérienne est toujours de nature publique rentière et fortement dépendante des recettes d’hydrocarbures traditionnels. Aussi, précise-t-il, il reste beaucoup à faire pour que les responsables s’adaptent aux arcanes de la nouvelle économie, où se dessinent d’importants bouleversements géostratégiques mondiaux, croyant que l’on combat la fuite des capitaux à partir de lois, de codes, de  commissions et de circulaires, ignorant tant les mutations mondiales que la morphologie sociale interne, en perpétuelle évolution.

« Dans un monde caractérisé par la libéralisation des mouvements de capitaux, par la transition numérique et énergétique( devant mettre en place une fiscalité écologique spécifique) , les défis de l’Algérie, pays à fortes potentialités,  impliquent de définir les priorités stratégiques et avoir une nette volonté politique pour mettre en œuvre la bonne gouvernance et les réformes  structurelles nécessaires. Devant concilier la concertation, l’efficacité économique au sein d’une économie ouverte  et la nécessaire cohésion sociale », conclue-t-il.

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