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Variant Omicron : Un premier décès enregistré au Royaume-Uni

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Un premier décès dû au variant Omicron du Covid-19 a été enregistré au Royaume-Uni, a annoncé, ce lundi 19 décembre 2021, le Premier ministre britannique, Boris Johnson.

« Malheureusement, Omicron génère des hospitalisations et il a été confirmé qu’au moins un patient est décédé (des suites d’une contamination) au variant Omicron », a confirmé Boris Johnson lors de la visite d’un centre de vaccination à Londres, alors qu’il mise sur une campagne de rappel vaccinal massive pour freiner la propagation du variant.

« L’idée qu’il s’agit en quelque sorte d’une version moins virulente du virus, je pense que c’est quelque chose que nous devons écarter et reconnaître que le rythme auquel (sa propagation) accélère au sein de la population », a-t-il ajouté, encourageant la population à demander une troisième dose, selon l’agence AFP.

Le Royaume-Uni, qui met les bouchées doubles pour que tous les adultes puissent recevoir une troisième dose de vaccin anti-Covid d’ici fin décembre face au « raz-de-marée » de ce variant très contagieux, est très durement touché par la pandémie avec plus de 146.000 morts et autour de 50.000 contaminations quotidiennes. Le pays de 66 millions d’habitants a aussi décrété d’autres restrictions pour éviter de voir ses hôpitaux submergés, comme le retour au télétravail, en vigueur depuis lundi.

Dimanche, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indqué que variant Omicron du coronavirus responsable du Covid-19 semble se propager plus que le variant Delta, provoquer des symptômes moins sévères et rendre les vaccins moins efficaces. L’OMS a souligné que les données restent très parcellaires, a rapporté l’AFP.

Omicron est désormais présent dans 63 pays, a expliqué l’organisation dans une mise au point technique, qui confirme les déclarations de ses responsables ces derniers jours. Selon l’OMS, Omicron semble bien se diffuser plus vite que le variant Delta, qui pour l’heure est encore responsable de l’essentiel des infections dans le monde. Cette diffusion plus rapide est constatée non seulement en Afrique du sud, où Delta était moins prévalent, mais également au Royaume Uni, où ce variant domine.

L’OMS ne sait pas pour le moment -faute de données suffisantes- si ce taux de diffusion élevé dans des populations à forte immunité vient du fait qu’Omicron « échappe à l’immunité, profite d’une transmissibilité plus élevée inhérente ou s’il s’agit d’une combinaison des deux ». L’organisation prédit toutefois qu’il « est probable qu’Omicron surpasse Delta dans les lieux où il y a de la transmission communautaire ».

Les données ne sont pas encore suffisantes non plus pour établir le degré de gravité de la maladie provoquée par Omicron, même si pour l’heure les symptômes paraissent « légers à modérés » aussi bien en Afrique australe, où il a été détecté, qu’en Europe. Quant aux vaccins anti-Covid, le peu de données disponibles ainsi que le profil génétique d’Omicron laissent soupçonner « une baisse de l’efficacité » pour ce qui concerne la protection contre « l’infection et la transmission ».

Pour leur part, les laboratoires Pfizer et BioNTech -qui ont mis au point le vaccin Cominarty, l’un des plus efficaces contre le Covid jusqu’à présent- ont assuré en fin de semaine dernière qu’il était « toujours efficace » après trois doses face à Omicron. Les pays qui en ont les moyens encouragent déjà, en majorité, les populations à se faire administrer une dose de rappel. C’est particulièrement le cas en Europe confrontée à une nouvelle déferlante d’infections, provoquée par Delta, suite à l’abandon prématuré des restrictions sanitaires mais aussi des taux de vaccination parfois insuffisants.

En Algérie, aucun cas de contamination par le variant Omicron n’a été enregistré pour le moment, selon le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid. « Les analyses effectuées par l’institut Pasteur en coordination avec les experts ont démontré qu’aucun décès ou infection par le nouveau variant n’a été enregistré », a affirmé Benbouzid, dans une déclaration à la presse la semaine dernière, estimant qu’il n’y a pas lieu de craindre ce nouveau variant, car moins dangereux que le Delta, selon les experts.

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