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Légère hausse du salaire net moyen mensuel à 41.800 DA en 2019 (ONS)

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Le salaire net mensuel moyen en Algérie (hors agriculture et administration) a progressé en 2019 de 2%, pour s’établir à 41.800 dinars contre 41.000 dinars en 2018, selon les chiffres de l’Office national des statistiques (ONS), rapportés, ce dimanche 28 novembre 2021 par l’agence officielle.

En 2019, le salaire net mensuel que les spécificités de rémunération sectorielles des entreprises de certains secteurs sont les éléments les plus discriminants du niveau des salaires ».

Réalisée en mai 2019, cette enquête a été menée auprès de 705 entreprises composées de 484 entreprises publiques et de 221 privées nationales de 20 salariés et plus, représentant toutes les activités hormis l’agriculture et l’administration. a été de 58.400 dinars dans le secteur public et de 34.100 dinars dans le privé, soit une différence de 24.400 dinars, selon les résultats de l’enquête annuelle sur les salaires réalisée par l’ONS auprès des entreprises.

Le salaire net moyen mensuel est composé du salaire brut diminué des différentes retenues (impôt sur le revenu global, sécurité sociale et retraite).

« Les disparités salariale entre le secteur public et privé sont dues, en partie, à l’existence de certaines entreprises publiques importantes en termes d’effectifs avec un système de rémunération avantageux », a indiqué l’office.

Les Hydrocarbures et Finances demeurent les secteurs qui payent le mieux 

Les résultats de cette enquête montrent également que les activités pétrolières (production et services d’hydrocarbures) et financières (banques et assurances) demeuraient les secteurs qui payent le mieux avec des salaires mensuels de, respectivement, 107.600 dinars et 61.200 dinars, suivis par les secteurs de la production et distribution de l’électricité du gaz et eau avec 47.142 dinars et de la santé avec 46.300 dinars.

Selon l’organisme des statistiques, les salaires sont plus élevés dans les industries extractives et les activités financières « du fait que les entreprises relevant de ces deux secteurs emploient beaucoup de diplômés et qu’ils aient plus de facilité que d’autres pour payer leur personnel (système de rémunération spécifique) ».

Par contre, les salaires nets moyens mensuels dans les secteurs de la construction, de l’immobilier et services aux entreprises enregistrent les niveaux les plus faibles avec, respectivement, 32.000 dinars et 35.000 dinars.

Cela est dû, selon l’ONS, « à une proportion très importante de la catégorie agents d’exécution dans l’emploi total de ces secteurs d’activité d’une part et à une forte présence de l’emploi informel d’autre part », deux facteurs qui tirent le salaire moyen de ces secteurs vers le bas.

Par qualification, le salaire net moyen en 2019, tous secteurs confondus, est de 81.000 dinars pour les cadres, 48.900 dinars pour le personnel de maîtrise et de 30.000 dinars pour les agents d’exécution.

Par secteur et qualification, les niveaux le plus important du salaire moyen des cadres sont enregistrés dans les secteurs des industries extractives (131.440 dinars) et de la Santé (97.900 dinars), selon l’ONS précisant, toutefois, que son enquête concernait uniquement les structures de santé du secteur privé, alors que celles du secteur public (services non marchands) ne sont pas incluses.

Le salaire net moyen des cadres du secteur du commerce et réparation est de 87.300 dinars, suivi par celui des transports et communication avec 74.100 dinars et des industries manufacturières avec 72.000 dinars.

L’office relève, par ailleurs, que les salaires moyens les plus faibles des cadres sont enregistrés dans les secteurs des hôtels et restaurants (67.800 dinars) et celui de la construction (63.600 dinars).

Pour les agents de maîtrise, le salaire net moyen dans les activités extractives est de 102.600 dinars contre 37.300 dinars dans le secteur de la construction.

Quant aux agents d’exécution, le salaire net moyen est de 74.500 dinars dans les industries extractives contre 24.700 dinars dans celui de la santé.

Selon l’ONS, « la qualification du salarié, le secteur juridique, la taille de l’entreprise ainsi que les spécificités de rémunération sectorielles des entreprises de certains secteurs sont les éléments les plus discriminants du niveau des salaires ».

Réalisée en mai 2019, cette enquête a été menée auprès de 705 entreprises composées de 484 entreprises publiques et de 221 privées nationales de 20 salariés et plus, représentant toutes les activités hormis l’agriculture et l’administration.

APS

 

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