Accueilla deuxPlus de 32.000 opérateurs interdits d'importer

Plus de 32.000 opérateurs interdits d’importer

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Le ministre du Commerce et de la Promotiond es exportations, Kamel Rezig, a indiqué, jeudi, que dans les dernières années, 42.000 importateurs ont été recensés et une facture d’importation estimée à 64 milliards de dollars.

Lors de l’ouverture du salon régional sur l’exportation organisé à Tlemcen, Kamel Rezig a expliqué, selon l’agence APS, que la régulation de la situation avant l’amendement du texte de loi portant sur l’importation a permis de réduire le nombre de registres de commerce liés aux importateurs de 42.000 à 9.600. Autrement dit, quelque 32.400 opérateurs sont interdits d’importer.

Le 26 octobre à Blida, Kamel Rezig avait expliqué que les mesures d’assainissement de ce secteur d’activité, entamées par le Gouvernement durant les années 2016, 2017 et 2018 ont permis de réduire le nombre des importateurs à 15 000. Il avait souligné que ce chiffre est appelé à baisser encore pour être ramené à 9000 importateurs prochainement.

Le ministre avait indiqué que les services du ministère du Commerce ont, ces dernières années, recensé quelque 6000 importateurs fictifs à travers le territoire national. Il avait précisé que l’opération d’assainissement initiée par le Gouvernement a permis de recenser quelque 6000 faux importateurs qui activaient avec des registres de commerce fictifs ou loués.

Pour rappel, le Gouvernement avait fixé le 31 octobre comme dernier délai pour les opérateurs économiques activant dans l’importation destinée à la revente en l’état à se conformer aux dispositions du Décret exécutif n 21-94 du 09 mars 2021 modifiant et complétant le décret exécutif n 05-458 du 30 novembre 2005 fixant les modalités d’exercice des activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état.

Le décret exécutif en question avait été publié au journal officiel n°20 de mars dernier. A travers ce décret, de nouvelles modalités ont été fixées pour l’exercice des activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état.

Le texte dispose notamment : « Les activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état, sont exercées sur la base d’extraits de registre du commerce électronique portant des codes d’activités homogènes relevant d’un seul sous-groupe des groupes d’activités d’importation inclus dans la nomenclature des activités économiques soumises à inscription au registre du commerce ».

Les sociétés commerciales concernées sont tenues de souscrire au cahier des charges fixant les conditions et engagements des parties liées à l’exercice de l’activité d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état. Le certificat de respect des conditions n’est délivré qu’après souscription au cahier des charges, selon le même texte.

Le Gouvernement a décidé de rationaliser les importations, particulièrement celles destinées à la revente en l’état. Et ce, dans le but préserver les réserves de change du pays. Le premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, avait appelé, récemment, les banques à « réduire le financement des importations destinées à la revente en l’état » et « s’orienter vers le financement des projets économiques créateurs de richesse ».

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