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10e édition Salon international des hydrocarbures : Alnaft revient sur les faiblesses du secteur

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Le Président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures algérienne (Alnaft) Noureddine Daoudi, a révélé lors de son allocution à l’ouverture du salon internationale des hydrocarbures dans 10e édition, qui se tient à Oran du 08 au 11 de ce mois , qu’ en matière d’activités, que sur les 4 dernières années, il y a eu la conclusion de 13 contrats et 3 avenants de cessions sur des projets de recherche et d’exploitation des hydrocarbures.

Dans ce sillage M. Daoudi rappelle que, concernant la même période, « 1 040 puits ont été forés, dans le cadre du développement (740) et de l’exploration (300 puits), soit une moyenne de 260 puits par an. Les travaux de recherche ont, notamment, permis l’acquisition et le traitement sismiques, la réalisation d’une centaine de découvertes d’hydrocarbures, mettant en évidence près de 700 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) de réserves d’hydrocarbures, considérées comme ‘prouvées et probables’ ».

Concernant le volet minier, le Président d’Alnaft déplore que « plus de 1 million 750 000 km2, constituant le domaine minier hydrocarbures national (onshore et offshore), restent faibles en matière de travaux ». Il explique qu’ en s’écartant de l’idée de faire indûment la promotion de l’industrie du pétrole et du gaz et de montrer une quelconque résistance aux énergies renouvelables, le bon sens commande aujourd’hui d’adopter une trajectoire mitigée .Dans ces termes, M.Daoudi a tenu à préciser que  » l’économie est encore trop dépendante des énergies fossiles, et la transition énergétique n’a pas encore atteint le point où tout autre combustible que les énergies fossiles puisse alimenter correctement et efficacement les industries à forte consommation d’énergie ».

Par ailleurs, le président d’Alnaft, n’a pas manqué de relever que « les investissements dans les énergies fossiles ont généré des baisses dans les réserves de pétrole et de gaz avec la conséquence d’une flambée des prix ce qui poussé les investisseurs à tourner le dos aux combustibles fossiles et surinvestir dans les énergies renouvelables .Car les manques d’investissement répétés dans le secteur de l’énergie s’accompagnent fatalement d’une augmentation des prix et des situations de pénurie difficilement gérables et pénalisantes, exposant et rendant vulnérables les entreprises énergivores ».

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